Biden a dû forcer un peu plus son virage à gauche concernant sa politique migratoire. Pour l'année suivante, il a même fixé un seuil de 125 000 réfugiés, tout en soulignant que cet objectif, comme celui de l'année en cours, serait «difficile à atteindre».
Sa décision, mi-avril, de conserver temporairement le plafond historiquement bas de 15 000 personnes fixé par Donald Trump avait provoqué un tollé au sein du camp démocrate. Le président démocrate de la commission des Affaires étrangères du Sénat, Bob Menendez, avait dénoncé un nombre «terriblement bas», reprend la chaîne CNN.
La députée Alexandria Ocasio-Cortez, figure de l'aile gauche du parti, avait-elle dénoncé un choix «absolument inacceptable».
Completely and utterly unacceptable. Biden promised to welcome immigrants, and people voted for him based on that promise.
— Alexandria Ocasio-Cortez (@AOC) April 16, 2021
Upholding the xenophobic and racist policies of the Trump admin, incl the historically low + plummeted refugee cap, is flat out wrong.
Keep your promise. https://t.co/A82xYf1XpR
Le Huffington Post précise que le programme d'accueil de réfugiés est distinct du système d'asile pour les migrants. Les réfugiés viennent du monde entier et fuient souvent des conflits. Ils sont soumis à un contrôle à l'étranger avant d'être autorisés à entrer aux États-Unis, contrairement aux migrants qui arrivent à la frontière américaine et demandent ensuite l'asile.(ats/ga)