Des étudiants manifestent, accusant la Chine de violences à l'encontre des Ouïghours.Image: sda
Le message du dirigeant américain intervient à une période de grandes tensions entre Washington et Pékin.
23.03.2023, 05:1023.03.2023, 07:34
Le président américain Joe Biden a exprimé jeudi sa «solidarité» avec les Ouïghours de Chine, dans un message à destination des musulmans à travers le monde. Ces derniers s'apprêtent à célébrer le mois du ramadan.
«Ensemble avec nos partenaires, les Etats-Unis d'Amérique se tiennent avec solidarité aux côtés des musulmans qui continuent de faire face à l'oppression, dont les Ouïghours en Chine, les Rohingyas en Birmanie et d'autres populations musulmanes persécutées à travers le monde»
Le président américain Joe Biden
«Au cours de cette période sacrée de réflexion, les Etats-Unis réaffirment également leur soutien aux communautés musulmanes confrontées à des épreuves et à la dévastation», a-t-il ajouté, citant les victimes du tremblement de terre de février en Turquie et en Syrie, et à celles d'inondations l'été dernier au Pakistan.
«Génocide»
Le gouvernement Biden a repris à son compte l'accusation de «génocide» au Xinjiang, région du nord-ouest de la Chine peuplée notamment de musulmans ouïghours et lieu d'attentats sanglants durant des années.
«Aujourd'hui particulièrement, nous commémorons le droit fondamental universel de pratiquer, prier et prêcher nos convictions religieuses pacifiquement et ouvertement»
Joe Biden
Accusant des séparatistes et des islamistes, les autorités chinoises ont lancé il y a quelques années une grande campagne de répression au nom de l'antiterrorisme.
Le haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'homme évoque la possibilité de «crimes contre l'humanité», ce que rejette Pékin, également accusé par les pays occidentaux d'enfermer massivement les Ouïghours dans des camps de rééducation. (ats/jch)
L'Iran a condamné lundi les interventions policières sur les campus américains où un mouvement étudiant a été lancé il y a une dizaine de jours en soutien aux Palestiniens et contre la guerre que mène Israël dans la bande de Gaza.
Téhéran «n'accepte pas du tout le comportement violent de la police et de l'armée visant à nuire à l'atmosphère universitaire et aux revendications des étudiants», a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, s'immisçant ainsi dans la polémique sur le mouvement pro-palestinien sur les campus américains.
