International
Pandémie

Mortalité covid deux fois plus élevée chez les natifs de l'étranger

Mortalité covid deux fois plus élevée chez les natifs de l'étranger

Image
Les personnes originaires d'Afrique et d'Asie ont connu une surmortalité deux fois plus élevée que celles nées en France, lors de la première vague de Covid-19.
17.04.2021, 09:1519.04.2021, 10:13
Plus de «International»

«Pendant la première vague de la pandémie, la hausse des décès des personnes nées à l'étranger a ainsi été 2.1 fois plus forte en moyenne que celle des personnes nées en France», écrit l'Insee. Si les décès ont augmenté en général de 9% en 2020 par rapport à l'année précédente, ceux concernant les personnes étrangères ont bondi de 17%.

Dans le détail, la surmortalité frappe surtout les ressortissants africains, avec une hausse de 21% chez les personnes nées au Maghreb (40'100 décès) et 36% chez celles nées dans un autre pays d'Afrique (7'400).

Image
lemonde..fr

Les ressortissants asiatiques aussi ont connu une forte surmortalité, avec un bond de 29% des décès (6'300), alors que les étrangers originaires d'Europe, d'Amérique ou d'Océanie enregistrent une hausse de leur mortalité «proche de celle observée pour les personnes nées en France».

Si l'Insee affirme que son étude «ne permet pas d'expliquer la différence de surmortalité» entre ces deux populations, elle relève toutefois que l'écart s'est surtout creusé aux mois de mars et avril 2020, lorsque la situation épidémique a conduit au premier confinement.

Le ratio de la surmortalité des étrangers «est plus modéré pour la deuxième vague (1.7 contre 2.1), même s'il demeure élevé», écrit encore l'organe de statistique. (ats/afp)

0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Plus de 20 politiciens tués: l'emprise des cartels s'intensifie au Mexique
En juin, le Mexique élira sa première présidente. Cette année électorale est déjà la plus violente de l'histoire du pays. La faute aux cartels de drogue, toujours plus brutaux contre les politiciens qu'ils considèrent indésirables. Qui pourra les arrêter?

Dans moins de deux mois, les Mexicains éliront leur première présidente. Mais cette première historique est ternie depuis quelques mois par une vague croissante de peur, mais aussi de violence. En effet, ces dernières années, les années électorales sont devenues de plus en plus dangereuses pour les politiciens et les candidats du Mexique.

L’article