La Ville d'Amsterdam a décidé de bannir les publicités qui ne vont pas dans le sens du respect de l'environnement. Adieu les affiches pour les vols low-cost dans le métro.
15.05.2021, 14:1616.05.2021, 10:22
La capitale néerlandaise va frapper un gros (et coûteux) coup dans sa stratégie de protection du climat, en interdisant les publicités en faveur des véhicules à essence et des vols low-cost dans les couloirs de son métro.
Cette interdiction, décidée par le Conseil municipal, vise particulièrement les centaines de publicités télévisées diffusées sur grand écran auprès des 4 millions de passagers hebdomadaires du métro d'Amsterdam. Environ 10% des annonces publicitaires faisant la promotion de l'énergie fossile seront interdites. L'idée est d'étendre cette stratégie à tout le pays, afin de promouvoir un train de vie plus écologique.
Ce changement de stratégie coûtera des millions à l'entreprise chargée de la publicité dans le métro, mais son directeur s'en réjouit:
«Il ne s'agit pas seulement de l'interdiction des combustibles fossiles. Ce n'était qu'une première étape. Il s'agit d'ouvrir plus d'espace publicitaire et de donner aux annonceurs des avantages pour changer l'environnement»
Radjen van Wilsem, directeur général, CS Digital Media
«Nous ne vous dirons pas que vous pouvez vous rendre à Barcelone pour 19 euros», a déclaré van Wilsem. «Nous ne faisons plus ça».
L'interdiction fait partie d'un effort de grande ampleur à Amsterdam pour réduire les émissions de dioxyde de carbone dans la ville de 55% d'ici 2030. (ade)
Les manifestations en Colombie
1 / 11
Les manifestations en Colombie
Des milliers de personnes manifestent depuis plus d'une semaine en Colombie.
source: sda / esteban felix
Le maire de New York offre des frites aux vaccinés
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Plus de 20 enfants sont morts de faim à Gaza ces derniers jours, tués par la famine que les forces israéliennes ont sciemment planifiée. Face à ce flot de nouvelles épouvantables, l'indignation est la seule chose qui nous reste.
A force d'être exposé à ces récits à longueur de journée, on pense qu'on va finir par s'y habituer. Qu'on va s'accoutumer à l'horreur sans nom qu'Israël inflige à la population de Gaza depuis bientôt deux ans, quotidiennement et sous nos yeux. Il n'en est rien. Chaque jour, on tombe sur une nouvelle salve de dépêches d'agence qui nous glacent le sang, nous laissent sans voix, et nous démontrent que la cruauté et l'atrocité ne connaissent aucune limite.