Le chanteur Justin Bieber est au cœur d’une polémique. Depuis plusieurs jours, sur Twitter, le hashtag #WTFJustin abonde la plateforme. En cause: la star canadienne va participer à un concert en Arabie saoudite le dimanche 5 décembre.
En réaction, des militants ont appelé la popstar à annuler sa venue en raison des violations du royaume en matière de droits de la personne. Il y a mois, un avion arborant une bannière «Pourquoi Bieber chante-t-il pour des assassins saoudiens?» a même survolé le ciel de Los Angeles lors des American Music Awards. La Human Rights Foundation (HRF) dit avoir envoyé une lettre au chanteur lui demandant d’annuler une apparition prévue au Grand Prix d’Arabie saoudite «en signe de solidarité avec la souffrance continue du peuple saoudien».
Si l’Arabie saoudite cherche à adoucir son image de royaume ultraconservateur, les arrestations d’opposants, le rejet de la communauté LGBTQ+ et le grand nombre d’exécutions dans le pays sont régulièrement pointés du doigt par les organisations internationales.
Soutenue par sa tribune dans le Washington Post, Hatice Cengiz, la veuve du journaliste saoudien Jamal Khashoggi assassiné en 2018 au consulat de son pays à Istanbul, a pris la tête du mouvement qui appelle Justin Bieber à annuler sa venue:
Et que dit le principal intéressé dans tout ça? Rien. Malgré les remous, Justin Bieber s’est abstenu du moindre commentaire. D'ailleurs, il n'est pas la seule star internationale à se produire dimanche à Jeddah. A ses côtés, le DJ français David Guetta et le chanteur américain Jason Derulo seront également présents. (jch)