
Des agents de santé préparent le corps d'une victime d'Ebola pour l'enterrer dans un centre de traitement à Beni, province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.Image: sda
Identifié pour la première fois en 1976 en RDC (ex-Zaïre), le virus Ebola se transmet à l'homme par des animaux infectés.
29.04.2022, 04:1529.04.2022, 09:01
L'OMS a indiqué jeudi ne pas exclure un risque de transmission régionale et internationale du virus Ebola, à la suite d'une nouvelle épidémie de cette fièvre hémorragique à Mbandaka, en République démocratique du Congo. La résurgence du virus dans cette ville du nord-ouest de la RDC a fait deux morts depuis le 21 avril.
A la date du 27 avril, 267 contacts ont été identifiés. «Le risque de propagation régionale et internationale de cette épidémie n'est pas exclu, car la ville de Mbandaka borde le fleuve Congo et dispose de connexions fluviales et terrestres avec la capitale Kinshasa, la République du Congo, la République centrafricaine et l'Angola»
Communiqué de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
Mais l'OMS qualifie pour l'instant de «modéré» le risque au niveau régional et de «faible» sur le plan international. L'agence onusienne ne recommande aucune restriction aux voyages et au commerce à destination de la RDC.
«Soutien logistique nécessaire»
Le risque de propagation en RDC est jugé «élevé» en raison de la présence de réservoirs animaux et d'hôtes intermédiaires, de la fréquence élevée des épidémies d'Ebola dans le pays, de facteurs environnementaux et d'un système de santé affaibli par des épidémies en cours de choléra, rougeole et Covid-19, entre autres. Il s'agit de la 14e épidémie d'Ebola en RDC depuis 1976.
Bien que Mbandaka ait connu deux épidémies d'EVD en 2020 et 2018, l'OMS souligne que certaines des améliorations apportées au système de santé lors des précédentes épidémies n'ont pas été maintenues.
Selon l'organisation, 200 doses de vaccin ont été expédiées à Mbandaka. La vaccination a commencé le 27 avril. D'autres doses seront expédiées en fonction des besoins:
«Il est nécessaire de soutenir les professionnels de santé de la province pour mener une réponse efficace. En outre, un soutien logistique est nécessaire pour réactiver l'infrastructure sanitaire mise en place lors des épidémies précédentes»
L'OMS
La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées. (ats/jch)
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