D'après l'étude de la fédération syndicale britannique (TUC) publiée vendredi, trois femmes sur cinq et deux tiers chez les 25 à 34 ans disent avoir subi du harcèlement sexuel ou moral et des agressions verbales au travail. Dans la grande majorité des cas, ces incidents ne sont pas isolés et se sont reproduits.
Le secrétaire général de la TUC souligne notamment que «beaucoup de femmes ayant un métier de contact, notamment dans le commerce, ou encore les médecins ou les réceptionnistes, sont souvent l'objet de comportements agressifs de la part de clients et patients». Il ajoute:
De plus, selon l'étude, moins d'une victime sur trois dévoile ces incidents, car elles pensent qu'on ne les croira pas ou que cela pourrait nuire à leur carrière.
La TUC demande au gouvernement de ne pas faire machine arrière sur un projet de loi au Royaume-Uni destiné à protéger les travailleurs du harcèlement et qui, selon la fédération des travailleurs, serait en train d'être «saboté» par des députés conservateurs. (ats)