International
Santé

Santé: La Grippe aviaire revient en force à travers l'Europe

La grippe aviaire revient en force, mais le foie gras est sauvé

Des poules pondeuses sont photographiees a l'interieur d'un poulailler dans l'exploitation agricole avicole Delacuisine, ce mercredi, 16 novembre 2016, a Daillens. Apres l'appariti ...
En France, plus de 30 millions de volailles ont été ainsi éliminées depuis l'été 2021.Image: KEYSTONE
Vingt-sept pays européens ont détecté le virus depuis le mois d'août, mais le risque est encore plus élevé en cette période hivernale.
05.12.2023, 23:1106.12.2023, 12:56
Plus de «International»

La grippe aviaire prend ses quartiers d'hiver en Europe. Le gouvernement français a relevé mardi le niveau de risque «à son maximum», obligeant les éleveurs de plein air à confiner leurs volailles.

A quelques semaines des fêtes de fin d'année, où les tables se garnissent de chapons et foie gras, le ministère de l'Agriculture indique dans un communiqué avoir «pris la décision d'élever à son maximum le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP)».

L'Europe connaît une «forte dynamique d'infection au virus», souligne le ministère qui a annoncé fin novembre un premier cas dans un élevage de dindes du Morbihan (ouest). Un autre élevage de dindes a été touché dans la Somme, selon la préfecture de ce département du nord.

En général, les premiers cas chez les volailles d'élevage sont dus à des contacts directs ou indirects (excréments) avec des oiseaux sauvages, puis le virus s'étend d'exploitation en exploitation via les mouvements d'animaux, de personnes et de matériels.

Vendredi, les autorités belges ont annoncé un foyer de grippe aviaire dans un élevage du nord-ouest de la Belgique, près de la frontière française.

Vingt-sept pays européens, dont la Hongrie, le Royaume-Uni, la Bulgarie, le Danemark et l'Italie comptent les plus nombreux cas en élevages.

«Prudence»

Quand un foyer est repéré, les animaux survivants sont euthanasiés. En France, plus de 30 millions de volailles ont été ainsi éliminées depuis l'été 2021. Le pays a été touché par la grippe aviaire de 2015 à 2017, puis quasiment en continu depuis la fin 2020.

Dans l'espoir de maîtriser enfin le virus, Paris a rendu obligatoire cet automne la vaccination contre la grippe aviaire dans les élevages de plus de 250 canards, hors reproducteurs.

Les canards sont ciblés, car ils excrètent le virus dans l'environnement plusieurs jours avant de présenter des symptômes. Les tests ont montré que les palmipèdes vaccinés transmettaient très peu le virus.

Pas de pénurie de foie gras

«Aucune inquiétude» cependant concernant Noël, explique le gouvernement français:

«Les foies gras sont souvent déjà dans les rayons. Les foies crus, à préparer, vont arriver et il n'y a pour l'instant aucune raison de penser qu'il y aura un impact.»

Ce ne sera toutefois pas l'abondance. La production a «repris des couleurs» par rapport à l'année 2022 «absolument horrible» - les canards avaient été décimés par le virus ou les abattages préventifs - mais l'offre reste en repli de 33% par rapport à 2020.

La profession a prévenu qu'après une augmentation des prix de plus de 15% en 2022, le foie gras coûterait cette année encore «environ 5%» plus cher dans les supermarchés. (ats/jch)

Malaisie: un rat mange du poulet au restaurant... à côté des clients
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Le 7 octobre avait un objectif caché et le Hamas l'a atteint
Le 7 octobre 2023, le Hamas a tué environ 800 civils et 400 militaires sur le territoire israélien. L'opération était bien pensée et répondait à un objectif clair. Le voici.

La lecture du Management de la Sauvagerie, ouvrage clé de la nébuleuse djihadiste datant de 2004, permet de mieux comprendre les calculs à l'œuvre lors de l'attaque perpétrée par le Hamas du 7 octobre 2023. La violence maximale déclenchée à cette occasion s'inscrivait dans une stratégie rationnelle visant à provoquer des représailles massives d'Israël, dont la brutalité devait à son tour rendre impossible toute paix entre l'Etat hébreu et les Palestiniens. Un an après le massacre, on ne peut que constater que cette stratégie a largement porté ses fruits.

L’article