
L'Université d'Oxford va tester le vaccin AstraZeneca sur 300 enfants.Image: AP
Dans le cadre d'un essai clinique, le vaccin AstraZeneca sera testé sur 300 volontaires de 6 à 17 ans. A la tête de l'étude, l'Université d'Oxford veut évaluer la réaction immunitaire des enfants pour savoir si le sérum peut aussi leur convenir.
17.02.2021, 11:1026.02.2021, 09:22
Voilà un test pour lequel ils n'auront pas besoin de réviser. Dès le mois de février, l'Université d'Oxford, au Royaume-Uni, va expérimenter le vaccin AstraZeneca sur 300 volontaires âgés de 6 à 17 ans. Une première mondiale, même si des recherches sur les plus de 12 ans sont déjà menées par Pfizer aux Etats-Unis.
Pour l'instant, la vaccination n'est pas recommandée chez les enfants, sauf pour ceux présentant un risque très grave face au virus. Les chercheurs veulent toutefois évaluer la réponse immunitaire des plus jeunes - exclus des premiers tests cliniques - afin de vérifier l'efficacité du sérum sur leur organisme.
Après deux mois de combats dans l'Est de l'Ukraine, la Russie n'a toujours pas réussi à s'imposer nettement sur ses adversaires, qui ne cessent de monter en puissance. A tel point qu'une victoire militaire de Kiev n'apparaît plus si inconcevable, estime Julien Grand, rédacteur en chef adjoint de la «Revue militaire suisse». Interview.
Cela fait bientôt deux mois que les Russes ont redéfini leurs objectifs militaires, en se concentrant sur l'Est de l'Ukraine. Qu'est-ce qui a changé dans le rapport de force entre les deux camps?
Julien Grand: On a assisté à une montée en puissance de l'armée ukrainienne et, parallèlement, à un affaiblissement des forces russes. Cela amène à une situation à peu près égalitaire sur le champ de bataille, ou du moins à une porte ouverte que les forces de Kiev peuvent utiliser pour prendre encore plus l'initiative.