Le parti du président Nicolás Maduro, dont la réélection à la présidence du Vénézuela en 2018 n'est pas reconnue par une partie de la communauté internationale, a remporté une victoire écrasante aux élections régionales de dimanche. Il s'est adjugé 20 des 23 postes de gouverneur.
Il a également décroché la mairie de Caracas, a annoncé le conseil national électoral (CNE). L'opposition, divisée, participait pour la première fois à un scrutin depuis 2017, après avoir boycotté la présidentielle et les législatives.
Vingt-et-un des 30 millions de Vénézuéliens étaient appelés aux urnes pour élire 23 gouverneurs ainsi que les maires et conseillers de 335 communes de ce pays touché par une crise économique inédite et par l'hyper-inflation. Septante mille candidats sont en lice.
Le président Nicolás Maduro cherche à faire lever les sanctions économiques qui pèsent sur son pays en donnant des gages de bonne volonté et de démocratie. De son côté, l'opposition divisée a finalement décidé d'aller au scrutin, en espérant qu'il lui permettra d'impulser une dynamique positive en vue de la présidentielle de 2024.
Avant les résultats, Henrique Capriles, deux fois deuxième de la présidentielle, a reconnu que «sans union le PSUV parti socialiste uni du Venezuela, au pouvoir, va gagner».
L'opposition, qui a boycotté la présidentielle de 2018 et les législatives de 2020, a présenté des candidats, mais, malgré les discours vantant l'union, les différentes tendances n'ont pas réussi à fusionner leurs listes. (ats/jch)