Les faits sont survenus vers minuit dans le nord-ouest de l'Equateur, a indiqué un colonel de police. Plusieurs personnes ont par ailleurs été blessées.
Le Manabi, région où s'est déroulé le drame, est l'une des huit provinces en état d'urgence. Le gouvernement tente en effet de combattre la violence des trafiquants de drogue.
Des images, capturées par une caméra de vidéosurveillance et diffusées sur les réseaux sociaux, montrent un groupe de cinq assaillants au moins entrant dans le local et tirant avec des fusils automatiques sur les participants.
Les assaillants étaient vêtus de répliques d'uniformes militaires, une tactique courante lors des règlements de comptes entre bandes rivales.
«Nous avons capturé quatre individus [...] présumément impliqués dans les faits violents survenus dans un gallodrome [une arène de combat de coqs, ndlr] de Manabi», a écrit la police sur X. Les suspects «seraient membres de l'organisation armée Los R7», a-t-elle précisé. Une dizaine d'armes ont été saisies.
Depuis le début de l'année, un meurtre par heure en moyenne est enregistré en Equateur, pays par lequel transite la cocaïne produite par ses voisins, la Colombie et le Pérou, les deux premiers producteurs mondiaux, en direction de ses principaux marchés, les Etats-Unis et l'Europe.
Daniel Noboa, qui a entrepris une «guerre» contre la vingtaine de gangs criminels qui opèrent dans le pays, a été réélu dimanche avec plus de onze points d'avance sur sa rivale de gauche.
Il a appelé les Etats-Unis à le soutenir dans son combat contre les trafiquants de drogue, souhaitant la réouverture de bases militaires américaines et que les forces spéciales puissent intervenir.
Le président équatorien vient également de passer un contrat d'«alliance stratégique» avec une entreprise de sécurité privée dirigée par Erik Prince, fondateur de l'ex-société paramilitaire Blackwater. (ats)