Elle avait fait les gros titres, fin août, après avoir recommandé l'agression sexuelle comme traitement idéal pour les enfants. Récemment, Irène Grosjean a à nouveau choqué.
Lundi, le JT de 20h de France 2 a diffusé une vidéo reprise le lendemain par le Huffington Post. La Doctoresse qui s'autoproclame spécialiste en naturopathie a poussé l’un de ses patients atteint d’un cancer de la prostate à arrêter ses traitements médicaux. Cela, afin de privilégier des méthodes présumées naturelles. Sauf que l'on apprend, au cours du reportage de la chaîne télévisée française, que, trois mois plus tard, le malade est décédé.
Jean, le fils du défunt, déplore une manipulation de la part d'Irène Grosjean, car «quand vous êtes au bout, vous allez croire cette personne». Raison pour laquelle son père n'a, d'ailleurs, pas hésité à quitter sa cancérologue, «du jour au lendemain», sous les recommandations de la praticienne de 92 ans, se souvient Jean.
Dans la foulée, l'homme atteint d'un cancer de la prostate rapporte auprès de la militante anti-médecine conventionnelle et anti-vaccin que son entourage s'inquiète de son état. Lequel martèle qu'il mourra s'il continue. Ces informations ont été confirmées par des éléments audios-visuels rapportés par le fils aux journalistes de France 2. On entend alors Irène Grosjean rétorquer au patient âgé de 96 ans ne l'avoir «jamais vu aussi bien».
#Naturopathes dans la tourmente. Nouvelles révélations : l'👁🗨 du #JT20h s'est procuré une vidéo accablante sur les méthodes d'#IrèneGrosjean, figure éminente d'une pratique parfois hors de contrôle. Témoignages édifiants. @infofrance2 @franceinfo ⏬ pic.twitter.com/Awu18hIF3K
— Sophie Broyet 🇺🇦 (@sophiebroyet) September 12, 2022
La priorité, pour Irène Grosjean, est d'éviter la chimiothérapie. Laquelle procédure médicale est, pourtant, réclamée par Jean, comme il l'explique, désemparé, au cours du reportage. Toujours d'après les audios, Irène Grosjean justifie alors son opposition: «C’est le sang d’une autre personne, on va remettre du sang empoisonné, je ne suis pas d’accord».
Face aux journalistes, Jean précise que son père est mort trois mois après cette déclaration. France 2 a alors contacté Irène Grosjean afin de la confronter. Pour la «naturopathe» qui a longtemps été vue comme un gage de qualité dans le milieu de la médecine alternative, le cancer du défunt n'est pas à blâmer.
Ce nouvel incident intervient un peu moins de trois mois après le scandale Doctolib. La plateforme en ligne permettant de prendre rendez-vous avec des médecins en ligne avait été accusée de promouvoir des médecines non reconnues telles que la naturopathie, dont celle promulguée par Irène Grosjean. Cette dernière avait fait enfler la polémique après que Le Parisien a révélé l'une de ses méthodes consistant à toucher le clitoris d'enfant contre son gré afin de mettre fin à une fièvre. (mndl)