
Pierre Palmade a reconnu avoir consommé de la cocaïne et des drogues de synthèse avant de prendre le volant, le soir du drame.
L'accident avait fait trois blessés graves: un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-soeur de 27 ans, qui a perdu après la collision le bébé qu'elle attendait.
04.03.2024, 18:3904.03.2024, 18:48
Le parquet a demandé lundi un procès pour homicide et blessures involontaires contre l'humoriste français Pierre Palmade pour un grave accident de la route qu'il a provoqué en 2023 sous l'emprise de drogues.
Le 10 février 2023, sur une route départementale de région parisienne, le comédien avait percuté un véhicule. L'affaire avait fait grand bruit en France.
Débat sur le bébé à naître
La décision finale revient à la juge d'instruction chargée de l'enquête. Si elle suit la demande du parquet de poursuites du chef d'«homicide involontaire», cette qualification devrait donner lieu à un épineux débat juridique autour du bébé à naître: dans le droit pénal français, le foetus n'existe pas, sa mort ne peut donc être reprochée à quiconque.
Selon une expertise médicale, le bébé que portait la passagère est décédé avant sa naissance et ne peut donc juridiquement être considéré comme une personne humaine:
«Cette enfant est viable, mais n'est pas vivante à la naissance (...) Les quelques battements cardiaques observés vers 16 minutes après la naissance sont insuffisants pour assurer une fonction circulatoire efficace et ne peuvent en aucun cas être considérés comme des signes de vie extra-utérine».
Extrait du rapport
En proie depuis des décennies à des problèmes de toxicomanie, le comédien de 55 ans a reconnu au cours de l'enquête avoir consommé de la cocaïne et des drogues de synthèse avant de prendre le volant.
Sollicitée par l'AFP, l'avocate de Pierre Palmade, Me Céline Lasek, n'a pas souhaité faire de commentaire. (ats/jch)
La boue cachait un sacré trésor
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Qui se cache derrière les fausses promesses d’amour en ligne, qui coûtent tant d’argent aux victimes? Et comment les escrocs apprennent-ils à rendre leurs proies dépendantes? Le professeur neuchâtelois Olivier Beaudet-Labrecque connaît les réponses. Il a rencontré ces escrocs en Afrique de l’Ouest.
Tout commence de manière anodine: un nouveau contact sur les réseaux sociaux. Un échange s’ensuit, ponctué de nombreux compliments et questions personnels.