Les danses des Brésiliens rendent furax une légende du foot
Raphinha, attaquant du Brésil, avait prévenu dans les médias avant cette Coupe du monde: ses coéquipiers et lui fêteraient leurs dix premiers buts avec dix danses différentes. Ils ont tenu promesse. Pour l'instant, la Seleçao en est à sept réussites, et fera tout pour dévoiler une (ou plusieurs) nouvelle(s) chorégraphie(s) ce vendredi après-midi face à la Croatie en quart de finale (16h00).
La danse du 1-0 contre la Corée du Sud, en vidéo
Mais voilà, cette manière de célébrer n'est pas au goût de tout le monde. Beaucoup y voient un manque de respect envers l'adversaire. L'ex-star de Manchester United et de l'Irlande, Roy Keane, est le porte-voix de ces détracteurs. L'ancien (très) rugueux milieu de terrain, désormais consultant pour la chaîne britannique ITV, a gardé l'art du tacle. La preuve, avec ses meilleures punchlines de jeudi quand il a de nouveau astiqué les Brésiliens:
Effectivement, le sélectionneur Brésilien, Tite, a fait quelques pas de danse avec ses joueurs pour fêter le 3-0 contre la Corée du Sud, alors qu'il restait encore plus de 60 minutes à jouer.
Le sélectionneur Tite a pris part aux célébrations du 3-0 contre la Corée du Sud 📺
Brazil coach Tite showing Roy Keane how to do the pigeon dance & have a good time! 😂😂 pic.twitter.com/xwoFv6m1xd
— Pundit Jay (@pundit_jay) December 6, 2022
Mais en conférence de presse, Tite a défendu ses joueurs et leurs célébrations. Il invoque des raisons culturelles et se dédouane d'un quelconque irrespect envers l'adversaire:
L'attaquant Vinicius Junior pense comme son coach. Il voit dans les critiques de la jalousie, et promet que les danses continueront si le Brésil marque:
La première danse que les Croates voudront éviter, c'est celle du scalp devant leur but. Car les Sud-Américains et leur armada offensive partent largement favoris. Mais les Croates, souvent qualifiés de «Brésiliens d'Europe» pour la qualité de leur jeu technique et collectif, ont les ressources pour espérer envoyer valser la Seleçao. Au sens figuré, cette fois.