
Valeriia Vasnetsova a dû s'isoler à Pékin.image: IMAGO / SNA
Pékin 2022
Suite à un test positif contre le Covid-19, la biathlète russe Valeriia Vasnetsova s'est retrouvée en isolement. C'était le début du calvaire alimentaire. Et ce n'est pas la seule à souffrir, des Suisses font le même constat.
07.02.2022, 18:4507.02.2022, 19:05
Valeriia Vasnetsova a été contrôlée positive au Covid-19 lors de son entrée à Pékin pour les Jeux olympiques d'hiver. Depuis, la biathlète russe de 24 ans, qui est déjà montée trois fois sur le podium de la Coupe du monde, a été placée en quarantaine et se plaint de conditions inconfortables dans lesquelles elle s'est trouvée. Ce n'est qu'aujourd'hui qu'elle a pu quitter l'hôtel où elle était placée en isolement.
A la source du drame
La biathlète a posté une photo du plateau de nourriture qu'elle reçoit quotidiennement en quarantaine, accompagné d'un message.

image: capture d'écran Instagram
Elle écrit:
«Cela fait maintenant cinq jours que je reçois cela au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. J'ai perdu beaucoup de poids et mes os dépassent. Je ne reçois rien d'autre à manger, je ne sais rien de mes tests Covid. Je ne fais que dormir toute la journée parce que je n'ai même plus la force de me lever de mon lit. Je ne mange que trois poignées de pâtes par jour parce qu'il est tout simplement impossible de manger le reste des repas».
Pas un cas isolé
Il semblerait que Valeriia Vasnetsova ne soit pas la seule à se plaindre de la nourriture et des autres conditions d'isolement. Christian Schwaiger, entraîneur des skieurs alpins allemands, a déclaré : «La nourriture est extrêmement douteuse, car en fait, ce n'est pas de la nourriture du tout. Je me serais attendu à ce que le Comité olympique soit en mesure d'offrir des repas chauds. Il n'y a pas de repas chauds. Il y a des chips, quelques noix et du chocolat et rien d'autre».
La biathlète suisse Amy Baserga a également confirmé dans une interview à la SRF:
«La nourriture ici n'est pas vraiment ma tasse de thé. Je ne peux pas absorber de l'énergie comme ça.»
Amy Baserga, Biathlète suisse
La patineuse polonaise Natalia Maliszewska (26 ans) a également souffert pendant son isolement à Pékin: «Depuis une semaine, je vis dans la peur et avec ces sautes d'humeur», s'est-elle plainte. «Je pleure jusqu'à n'avoir plus de larmes. Je n'inquiète pas seulement les gens autour de moi, mais aussi moi-même».
Le Comité international olympique promet, cependant, que les circonstances devraient bientôt s'améliorer: «Nous sommes conscients des plaintes de certains athlètes, notamment en ce qui concerne la variété et la taille des portions des repas». (abu)
Le Stade Lausanne Ouchy a fêté son entrée en Super League mardi soir en battant le FC Sion 4-2. watson s'est glissé dans le public durant le match.
Des gamins qui courent partout et des familles par centaines, c'est dans une ambiance bon enfant que les premiers spectateurs de match entre le SLO et le FC arrivent à la Pontaise vers 19h30. Dans la foule, André et son fils Ruben, floqué d'un maillot du SLO, se frayent un chemin jusqu'aux gradins. «On espère qu'ils vont gagner, mais on ne veut pas parler trop vite, il faudra gérer le premier quart d'heure et tout ira bien», explique le papa qui se veut rassurant. Le ton est donné, pas de fanfaronnades, surtout contre le FC Sion, «un club qui s'en sort toujours», ironise une Lausannoise venue «voir perdre Constantin». Car c'est aussi de cela qu'il s'agit, un David contre Goliath.