Giovanni Pettinelli ne pourra pas dire à son coach qu'il était en train d'effectuer un échauffement intense à la 16e minute du match Italie-Uruguay mercredi à Nice. Tout le public et des millions de téléspectateurs en sont témoins: le natif de Venise avait la tête en l'air à ce moment-là.
Au figuré, et même au propre. Les yeux rivés sur l'écran géant accroché dans la tribune, comme le souligne La Dépêche, le Transalpin – remplaçant et censé s'échauffer dans la zone dévolue – n'a pas remarqué qu'il était au beau milieu du terrain. Pire: il a empêché son coéquipier Ange Capuozzo, au coude à coude avec un adversaire, d'aller marquer un essai en faisant obstruction. Ce n'est que lorsque son compatriote l'a heurté que l'étourdi s'est rendu compte de son placement pour le moins problématique.
On se demande encore comment le distrait rugbyman a pu rester si longtemps planté au milieu de la pelouse au point de perturber une action.
En football ou en hockey sur glace, par exemple, ce genre de scène semble impossible. Les arbitres, les juges de ligne ou les spectateurs remarquent généralement tout de suite un surnombre. Ceux qui sont déjà allés voir un match de hockey ne pourront pas dire le contraire: à peine un joueur surnuméraire a posé le patin sur la glace que les officiels sifflent une pénalité.
Le remplaçant italien regardait un joueur présent sur la pelouse !
— RugbyPass FR 🇫🇷 (@RugbyPass_FR) September 20, 2023
Spoiler : c'était lui#RWC2023 I #ITAvURU pic.twitter.com/ELEOiQlQM4
Heureusement pour Giovanni Pettinelli, l'Italie l'a emporté (38-17), de quoi lui éviter de prendre un savon par le sélectionneur. En deux parties, les Transalpins sont invaincus et affronteront la Nouvelle-Zélande vendredi 29 septembre. (yog)