Enorme sensation au Mondial des clubs! L'équipe saoudienne d'Al-Hilal, pleine de panache, a vaincu Manchester City au bout de la prolongation (4-3) pour rallier les quarts, lundi à Orlando.
C'est à la 112e minute que le Brésilien Marcos Leonardo a offert la victoire à son équipe, payée de tous ses efforts, de son état d'esprit, de son jeu fait de projections laser vers l'avant comme si sa en vie en dépendait. Des vertus qui portent déjà la marque de l'entraîneur Simone Inzaghi, arrivé il n'y a même pas un mois.
Quelle histoire pour l'Italien, parti de l'Inter Milan tête basse, après l'humiliation vécue en Ligue des champions face au PSG (5-0) et qui se refait une sacrée santé dans ce Mondial des clubs. De quoi contraster avec l'image terne au possible laissée par ses anciens joueurs, éliminés sans gloire par Fluminense (2-0) lundi.
Et alors que tout le monde voyait Manchester défier le club brésilien au prochain tour, c'est Al-Hilal qui aura cet honneur. L'humiliation doit être bien mal vécue par le propriétaire émirati de City de se faire éliminer par un club saoudien dont la colonie de joueurs étrangers n'a pas le lustre des cadors mancuniens.
Ces derniers pensaient d'autant mieux passer une soirée tranquille qu'ils ont ouvert le score assez vite par Bernardo Silva (10e). Mais deux erreurs défensives mancuniennes, commises avant l'entrée en jeu de Manuel Akanji à la 53e, ont permis à Al Hilal de se relancer en marquant aux 46e et 52e minutes.
Kalidou Koulibaly a redonné l'avantage à Al Hilal de la tête sur un corner, avant que Phil Foden n'égalise encore pour les Cityzens (114e). Sur quoi Marcos Leonardo a encore profité de la fébrilité adverse pour sceller le score, hallucinant sur le tableau d'affichage.
On croyait pourtant qu'après sa démonstration de force contre la Juventus durant la phase de groupes (5-2), City avait retrouvé son jeu, après un premier semestre indigent qui a semblé marquer un déclin de l'ère Pep Guardiola. Une énorme remise en question s'impose désormais.
Clint Capela est de retour à Houston. Selon ESPN, le pivot genevois a signé un contrat de trois ans et 21,5 millions de dollars avec les Rockets, dont il avait porté le maillot entre 2014 et 2020.
Le Meyrinois de 31 ans, qui avait été choisi en 25e position par la franchise texane lors de la draft de 2014, a passé les cinq dernières saisons à Atlanta. Il a perdu son statut de titulaire lors de l'exercice 2024/25, au profit d'Onyeka Okongwu, ne passant que 21 minutes en moyenne sur le parquet.
Clint Capela, qui avait bouclé sa première saison sous le chandail des Hawks avec des moyennes de 15,2 points et 14,3 rebonds, n'affichait que 8,9 points et 8,5 rebonds par match au terme du dernier championnat. Lors duquel il n'a joué que 55 matches en saison régulière en raison de diverses blessures.
L'international suisse, déjà annoncé sur le départ lors de la "trade deadline" en février dernier, rejoint une équipe dont le pivot titulaire indiscutable est le Turc Alperen Sengun. Il devrait être en concurrence avec un autre intérieur, le Néo-Zélandais Steven Adams, qui vient de prolonger.
Houston, qui a été sorti au 1er tour des play-off par Golden State après avoir terminé la saison régulière avec le 2e meilleur bilan à l'Ouest, affiche ses ambitions depuis la fin de la saison 2024/25. Les Rockets ont notamment enrôlé la star Kevin Durant par le biais d'un échange avec Phoenix.
Après 2008, la Suisse organise pour la deuxième fois un championnat d'Europe de football.
L'équipe de la sélectionneuse suédoise Pia Sundhage espère réussir ce que les hommes n'ont pas pu faire il y a 17 ans, à savoir passer l'obstacle de la phase de groupes.
L'été 2008 devait être un été de football endiablé. La jeune équipe de Suisse s'était illustrée deux ans plus tôt lors de la Coupe du monde en Allemagne. Mais la sélection de "Köbi" Kuhn n'a pas su profiter de l'avantage de jouer à domicile et a été éliminée au 1er tour après deux défaites et une victoire, terminant dernière de son groupe derrière le Portugal, la Turquie et la République tchèque.
Malgré ce mauvais résultat final, ces matches sont restés dans les mémoires. Surtout celui d'ouverture avec le drame vécu par le capitaine Alex Frei, blessé très tôt face aux Tchèques. La victoire 2-0 contre le Portugal, déjà qualifié pour les quarts, dans un dernier match certes sans enjeu avait apaisé les esprits.
Trente et un matchs seront disputés pour désigner le successeur de l'Angleterre, sacrée pour la première fois à domicile il y a trois ans, comme les Néerlandaises en 2017 d'ailleurs. Un bon présage pour la Suisse, si ce n'est que les Suissesses ont été éliminées dès le 1er tour lors de leurs deux précédentes participations (2017, 2022).
A cela s'ajoutent les mauvais résultats en Ligue des nations. Mais après huit matches sans victoire - puis un humiliant 7-1 subi face à des juniors lucernois que l'ASF aurait bien voulu cacher -, la troupe de Pia Sundhage a tout de même fêté un succès 4-1 contre la République tchèque lors de son dernier test.
Ceux qui misent sur un titre suisse empocheront très gros en cas de succès. Le pays-hôte est classé en milieu de tableau par les bookmakers, derrière la Norvège, mais devant l'Islande et la Finlande. Par conséquent, les parieurs voient bien la Suisse atteindre la phase à élimination directe.
Une place en quarts de finale n'aurait évidemment rien d'un exploit, malgré les résultats décevants et la relégation en Ligue des nations. Mais les mauvaises performances face la Norvège et à l'Islande, que la Suisse retrouve donc à l'Euro, n'incitent guère à l'optimisme.
Comme en 2008, le Parc Saint-Jacques accueillera ce match d'ouverture - au total, huit stades accueilleront les parties. Comme en 2008, il est fort possible que l'Espagne triomphe. Les championnes du monde en titre possèdent l'effectif le plus complet, tant en qualité qu'en diversité. L'Angleterre, l'Allemagne et la France font également partie du cercle des favoris.
De nouveaux magazines ont été lancés, des maillots de supporters ont été produits, des records de spectateurs ont été enregistrés dans la Women's Super League. Plus de 570'000 billets ont déjà été vendus sur un total de 673'000. Le record de 575'000 spectateurs, établi lors du dernier tournoi en Angleterre, devrait donc tomber malgré une capacité d'accueil nettement plus faible.
Cela s'explique principalement par le montant plus généreux des primes, qui s'élèvent à 41 millions d'euros pour les nations et les joueuses participantes. Contre 16 millions en 2022, et la moitié en 2017. Les équipes recevront chacune 1,8 million d'euros comme prime de départ. Si l'une d'elles remporte tous ses matches et le titre, les gagnantes recevront au total 5,1 millions d'euros.
"Nous investissons davantage, même si nous ne gagnons pas d'argent avec le championnat d'Europe, parce que c'est tout simplement la bonne chose à faire", a souligné Nadine Kessler.
Johan Djourou occupe depuis un an un rôle prépondérant auprès de l'équipe de Suisse féminine.
"En Suisse, on n'est pas assez fanatiques", lâche l'ancien international genevois, qui s'est confié à Keystone-ATS à quelques jours du début de l'Euro 2025.
Le coordinateur sportif de la sélection helvétique connaît bien la pression qui entoure Pia Sundhage et ses joueuses, qui lanceront leur compétition mercredi à Bâle face à la Norvège (21h00). Il était de la partie en 2008 lors de l'Euro masculin organisé en Suisse et en Autriche, même s'il n'avait pas eu la chance d'entrer en jeu sur les pelouses helvétiques. Mais son expérience n'a pas de prix pour des joueuses qui s'apprêtent à vivre l'un des moments les plus forts de leur carrière. Interview.
-Johan Djourou, dans quel état d'esprit se trouve l'équipe de Suisse à quelques jours du début de l'Euro?
"Il y a beaucoup d'enthousiasme, d'énergie positive et de confiance. Tout le monde a envie d'en découdre. La préparation a été longue, surtout mentalement. Il y a eu plusieurs camps avec beaucoup d'intensité. On s'approche du jour J et les joueuses sont très excitées à l'idée que ça commence enfin."
"Il faut se rendre compte que la pression est énorme. Et cette pression, ce sont les joueuses qui se la mettent elles-mêmes. Elles ont envie de bien faire pour le peuple suisse et pour leurs familles. Je leur dis de se concentrer sur ce qu'elles peuvent contrôler et surtout de ne pas voir trop loin. Il faut regarder jour après jour, arriver avec la tête froide et ne pas flancher mentalement. Mais elles sont prêtes, ce sont des pros. Elles ont envie de réussir et de faire un grand tournoi."
-Quel souvenir gardez-vous de cet Euro 2008?
"Un souvenir exceptionnel. Malheureusement, le résultat ne l'était pas, mais quand je repense à l'engouement, à l'énergie des fans, à ce feu dans le stade, j'espère que les filles auront l'occasion de revivre ça grâce aux supporters. Elles ne sont pas habituées à jouer dans des stades pleins. Et vivre ça à la maison, c'est une chose qui ne se présente pas deux fois dans une vie."
-En quoi consiste votre rôle à l'ASF?
"Je m'occupe en premier lieu du programme +Impulse+, dont le but est d'améliorer rapidement les aspects les plus fébriles entourant l'équipe de Suisse. Par exemple au niveau médical et de la récupération, nous avons mis en place un conteneur pour que les joueuses puissent avoir accès à de la cryothérapie. J'aide aussi Alice Holzer au sein du projet +Legacy+ (héritage) de l'Euro (réd: qui vise à doubler le nombre de footballeuses, d'entraîneuses, d'arbitres et de dirigeantes licenciées en Suisse d'ici quatre ans). Et à côté de ce travail administratif, je suis beaucoup sur le terrain avec les joueuses. Je suis là lors des entraînements, j'essaie de les aider individuellement, que ce soit les défenseuses ou les attaquantes."
"Ca doit partir des entraîneurs. Il faut que les jeunes joueuses soient mieux encadrées, déjà au niveau amateur car c'est là que tout commence. C'est la même chose chez les garçons: beaucoup de rêves sont brisés car l'accompagnement n'est pas assez bon. Et évidemment, sans davantage d'infrastructures, on ne pourra pas progresser. Car l'afflux de jeunes joueuses que l'on espère va demander des nouveaux espaces."
-De plus en plus de joueuses partent jouer à l'étranger assez tôt. On pense notamment à Sydney Schertenleib (18 ans) à Barcelone ou Iman Beney (18 ans) qui vient de signer à Manchester City. Est-ce positif pour le football féminin en Suisse ou cela empêche le championnat de se développer?
"Nos championnats doivent être une plateforme pour que les joueuses puissent partir à l'étranger car ils ne sont pas encore reconnus comme étant de très grande qualité. Si on veut que la Suisse puisse rivaliser dans quelques années avec la France ou l'Espagne, nos meilleures joueuses doivent aller s'aguerrir loin d'ici. A mes yeux, c'est plutôt quelque chose de positif."
"C'est une culture un peu différente. En Angleterre, le club, c'est une religion et les gens suivent l'entité, que ce soit les hommes ou les femmes qui y jouent. En Suisse, on n'a pas cette culture sportive, ces mains sur le coeur. Chez nous, on n'est encore trop supporters, pas assez fanatiques comme en Angleterre."
-Vous avez plusieurs casquettes: entraîneur de l'équipe féminine des M15 au FC Lancy, coordinateur sportif à l'ASF et consultant à la télévision. Laquelle vous procure le plus de satisfaction?
"C'est un tout! Mais voir la progression des filles, avec la Suisse ou à Lancy, c'est vraiment le Graal. C'est grisant de les voir comprendre ce que tu leur transmets, de les voir appliquer, parfois très rapidement, certaines choses. C'est ça que j'aime: voir ces joueuses s'exprimer et prendre du plaisir."
Meilleur atout helvétique, la St-Galloise Belinda Bencic entame Wimbledon ce mardi face à une adversaire largement à sa portée.
Mais son 1er tour prévu aux alentours de 18h (heure suisse) face à l'Américaine Alycia Parks, 60e joueuse mondiale, n'aura rien d'une sinécure.
La championne olympique 2021 n'aborde pas ce tournoi dans les meilleures dispositions: contrainte de déclarer forfait à Roland-Garros en raison d'une blessure à un poignet, elle n'est revenue à la compétition que la semaine dernière. Avec à la clé une lourde défaite 6-1 6-2 au 1er tour contre la Russe Ekaterina Alexandrova. L'optimisme n'est guère de mise.
Le constat vaut également pour la deuxième Suissesse en lice mardi. Jil Teichmann n'a en effet jamais gagné le moindre match sur le gazon londonien, que ce soit dans le tableau final (quatre apparitions) ou en qualifications (défaite au 1er tour en 2024). Mais elle aura sa chance face à l'Italienne Lucia Bronzetti, elle aussi plus à l'aise sur terre battue que sur herbe.
L'Inter Milan de Yann Sommer a connu l'élimination dès les 8es de finale du Mondial des clubs.
Le finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions s'est incliné 2-0 face à Fluminense lundi à Charlotte.
Yann Sommer a vécu un début de match cauchemardesque. L'ex-gardien de l'équipe de Suisse a dû s'avouer vaincu dès la 3e minute, sur une tête à bout portant du vétéran German Cano (37 ans) qui a pu reprendre un centre freiné par un défenseur intériste. Le 2-0, signé Hercules, est tombé à la 94e alors que l'Inter jouait son va-tout.
Les Brésiliens de Fluminense, qui n'ont cadré que 4 tirs (tout comme l'Inter), disputeront leur quart de finale vendredi à 21h (heure suisse) à Orlando. Ils se frotteront vraisemblablement au Manchester City de Manuel Akanji, qui doit affronter les Saoudiens d'Al Hilal.
Viktorija Golubic (WTA 82) a manqué son affaire au premier tour de Wimbledon lundi. La Zurichoise de 32 ans a été éliminée par l'Américaine Ann Li (WTA 65) en trois sets, 6-3 4-6 6-1.
Quart de finaliste de l'édition 2021, Viktorija Golubic partait avec les faveurs du pronostic dans son tournoi du Grand Chelem fétiche, face à une joueuse qui n'a jamais dépassé le 2e tour dans un tournoi joué sur herbe.
La vice-championne olympique 2021 de double - au côté de Belinda Bencic - n'a toutefois pas réussi à réitérer sa performance de Roland-Garros, où elle avait franchi le premier tour en mai.
Elle n'a pas su profiter de l'entame ratée de son adversaire, qui lui a offert un break blanc d'entrée. La Suissesse a ensuite perdu deux fois sa mise en jeu lors d'un premier set qu'elle a concédé sans réussir le moindre coup gagnant.
Avec un service retrouvé, Golubic a quand même montré une belle réaction, enlevant la deuxième manche au meilleur moment, alors que l'Américaine servait pour recoller à 5-5. Mais la perte de sa mise en jeu dès le début du set décisif lui aura été fatale.
Le double tenant du titre Carlos Alcaraz a été poussé dans ses retranchements au 1er tour de Wimbledon lundi. L'Espagnol a eu besoin de cinq sets pour battre le vétéran italien Fabio Fognini.
Le Murcien de 22 ans a finalement fait plier son adversaire de 38 ans après plus de 4h30' dans un match disputé sous plus de 30 degrés et conclu 7-5 6-7 (5/7) 7-5 2-6 6-1.
Cette rencontre a été bien plus périlleuse qu'attendue pour Alcaraz, arrivé à Wimbledon avec l'élan de dix-huit victoires consécutives, une série incluant des titres à Rome, Roland-Garros et au Queen's. Son adversaire l'a fait douter mais ne l'a jamais mené durant la partie. Et l'Espagnol a bouclé l'affaire dans un ultime set à sens unique, où il n'a concédé qu'un jeu.
Alcaraz a désormais remporté les dix-huit matches qu'il a disputés au premier tour d'un tournoi du Grand Chelem. Au deuxième tour, le numéro 2 mondial affrontera le Britannique Oliver Tarvet, tombeur du Zurichois Leandro Riedi lundi.
Première surprise sur le gazon de Wimbledon. Le Russe Daniil Medvedev, ex-numéro 1 mondial et double demi-finaliste sortant, a été éliminé dès son entrée en lice par le Français Benjamin Bonzi.
Le 64e joueur mondial s'est imposé 7-6 (7/2) 3-6 7-6 (7/3) 6-2 contre l'actuel 9e au classement ATP, lauréat de l'US Open en 2021 et récent finaliste du tournoi sur gazon de Halle en Allemagne.
La victoire de Bonzi (29 ans comme Medvedev) est d'autant plus inespérée que le droitier nîmois n'avait plus remporté un match dans un tableau final d'un tournoi sur herbe depuis 2022, et que Medvedev n'avait jamais perdu au premier tour de Wimbledon lors de ses six participations précédentes.
Medvedev enchaîne les désillusions en Grand Chelem: le Russe s'était fait éliminer dès le premier tour en mai à Roland-Garros, et au deuxième tour en janvier à l'Open d'Australie.
Sabalenka n'a eu besoin que d'une heure et 13 minutes de jeu pour éliminer son adversaire de 24 ans, issue des qualifications.
Leandro Riedi (ATP 503) n'a pas su saisir sa chance à Wimbledon. Le Zurichois s'est incliné dès le 1er tour lundi, alors qu'un duel avec le double tenant du titre Carlos Alcaraz lui tendait les bras.
Riedi a été battu 6-4 6-4 6-4 dans le duel de qualifiés qui l'opposait au modeste Britannique Oliver Tarvet, 733e joueur mondial, sur le court no 4 du All England Lawn Tennis Club. Il a commis bien trop de fautes directes (51 au total, contre seulement 12 pour Tarvet) pour espérer un meilleur sort.
Le finaliste du tableau junior de Roland-Garros 2020, qui avait grimpé jusqu'à la 117e place mondiale en août 2024 avant d'être freiné par deux opérations à un genou, ne s'est en outre pas montré suffisamment performant à la relance. Il ne s'est tout simplement procuré aucune balle de break tout au long des 2h19' de jeu.
Le président sortant de l'ASF Dominique Blanc a eu la main lourde lundi lors du tirage au sort du 1er tour principal de la Coupe de Suisse.
Le FC Bienne accueillera en effet le FC Bâle pour un "remake" de la dernière finale remportée 4-1 par les Rhénans.
Le club seelandais se serait certainement bien passé d'une telle affiche dès le 1er tour, qui est programmé du 15 au 17 août prochain. Difficile d'imaginer les Biennois surprendre le favori bâlois, d'autant plus que leur intersaison fut plutôt animée avec notamment le départ du président Dietmar Faes.
Les clubs romands de Super League devraient éviter la peau de banane. Lausanne-Sport aura droit à un derby vaudois sur la pelouse de Vevey-Sports (Promotion League), Servette se déplacera à Lausanne pour y affronter le Dardana (2e ligue interrégionale), alors que Sion se rendra dans le Jura pour se mesurer également à une formation de 2e ligue inter (FC Ajoie-Monterri).
Un autre club jurassien aura droit à un 1er tour de rêve à la mi-août. Pensionnaire de 1re ligue Classic, le FC Courtételle défiera en effet les Young Boys. Relégué de Super League en Challenge League ce printemps, Yverdon se frottera pour sa part au Stade Payerne (1re ligue Classic).
L'équipe de Suisse déplore le forfait de Luana Bühler à deux jours du match d'ouverture de l'Euro face à la Norvège, a annoncé l'ASF lundi.
La défenseuse, qui souffre d'un genou et "n'est pas encore à 100% de ses capacités", est remplacée par Laia Ballesté au sein de la sélection de Pia Sundhage.
"Nous savions que Luana Bühler livrait une course contre la montre", rappelle Pia Sundhage, citée dans un communiqué de l'ASF, à propos des problèmes de genou de la défenseuse de Tottenham. "Je suis vraiment désolée que l'aventure européenne se termine si tôt pour elle. Au nom de toute l'équipe, nous lui souhaitons beaucoup de courage et une bonne convalescence", poursuit la Suédoise.
Le malheur des un(e)s faisant le bonheur des autres, Laia Ballesté intègre la sélection helvétique dès lundi. La défenseuse centrale catalane de 26 ans, qui évolue à l'Espanyol Barcelone, avait fait ses débuts en équipe de Suisse le 8 avril en Islande en Ligue des nations (3-3). Elle n'avait guère convaincu.
Un Suisse disputera le Tour de France 2025, qui débute samedi. Le double champion national de la course en ligne Mauro Schmid a été retenu par son équipe Jayco AlUla, a annoncé celle-ci lundi.
Le Zurichois de 25 ans, qui pourrait bien être le seul Helvète au départ à Lille, participera ainsi pour la première fois à la Grande boucle. Il sera l'un des lieutenants du leader de la formation australienne, l'Australien Ben O'Connor, 7e du récent Tour de Suisse.
Mauro Schmid tient la forme. Il a signé le doublé lors des récents championnats de Suisse, triomphant dans le contre-la-montre avant de défendre victorieusement son titre dans la course en ligne ce dimanche.
Tout simplement plus fort, le Bayern Munich de Harry Kane, auteur d'un doublé, a fait parler sa puissance dimanche à Miami pour écarter Flamengo (4-2) de sa route au Mondial des clubs.
Les Bavarois défieront le PSG dans un quart de finale choc. Ce sera donc un duel entre cadors européens, plus habitués à se défier en Ligue des champions, qui aura lieu samedi prochain à Atlanta, les Parisiens s'étant débarrassés sans ménagement de l'Inter Miami de Lionel Messi (4-0).
"Ce sera difficile contre Paris, a anticipé Kane. Ils ont eu une saison incroyable. Nous avons déjà joué contre eux et gagné cette saison (en Ligue champions). Nous devons nous en inspirer, même si nous savons que ce ne sera pas facile."
Le Brésil, qui a placé ses quatre équipes en 8es de finale, peut encore en voir une seconde, après Palmeiras, rallier le prochain tour, si Fluminense fait tomber l'Inter Milan lundi. En attendant, après Botafogo, c'est l'un de ses clubs les plus emblématiques, celui de Zico, Bebeto ou encore Romario qui prend la porte.
En prenant à la gorge Flamengo d'entrée, Munich venait de mettre un gros coup sur la carafe de son adversaire. Mais c'était sans compter "la force mentale des joueurs brésiliens", mise en avant la veille par leur entraîneur Filipe Luis. Il a eu raison, puisque son équipe a réduit le score par Gerson, auteur d'un missile en demi-volée sous la barre de Manuel Neuer (33e).
Bousculé et coffre-fort percé, le Bayern a néanmoins vite repris son sérieux et le contrôle du ballon. Et Leon Goretzka a permis aux siens de refaire le break (3-1, 41e). Flamengo a repris espoir quand Jorginho a transformé un penalty (55e) mais, après une belle occasion manquée par Bruno Henrique devant Neuer (66e), c'est l'inévitable "HurriKane" qui a scellé le sort du match (73e).
Trois semaines après leur épique finale à Roland-Garros, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz sont à nouveau les hommes à battre à l'heure d'entamer Wimbledon.
Double tenant du titre sur l'herbe londonienne, Alcaraz possède une longueur d'avance. L'Espagnol de 22 ans affiche une confiance à toute épreuve. Le no 2 mondial a cueilli son deuxième titre consécutif sur la terre battue de Roland-Garros en écartant trois balles de match face à Jannik Sinner, lequel avait qui plus est remporté les deux premières manches.
"Carlitos" ne s'est guère reposé sur ses lauriers. A peine remis de ses émotions, il a triomphé sur le gazon du Queen's, comme en 2023, et en est désormais à 18 victoires d'affilée sur le circuit avec également son sacre dans le Masters 1000 de Rome une semaine avant les trois coups de Roland-Garros.
Le no 1 mondial Jannik Sinner, qui avait déjà subi la loi de son grand rival en finale à Rome où il faisait son retour à la compétition après ses trois mois de suspension pour dopage, n'a quant à lui pas vraiment digéré son mortifiant échec parisien. Il a chuté dès le 2e tour sur l'herbe de Halle.
"Honnêtement, une petite pause va me faire du bien", avait d'ailleurs souligné l'Italien, tenant du titre en Allemagne, après sa défaite subie face au futur vainqueur du tournoi Alexander Bublik. Mais dix jours de pause lui auront-ils suffi pour refaire le plein d'énergie ? Rien n'est moins sûr.
Derrière les deux meilleurs joueurs du monde, qui semblent destinés à se retrouver au stade ultime le 13 juillet, les outsiders ne sont pas nombreux. Titré à Halle, le fantasque Alexander Bublik (no 28) est l'un d'eux. Le Kazakhe s'est assagi, mais difficile de l'imaginer gagner sept matches de suite au meilleur des cinq sets.
Demi-finaliste des deux dernières éditions de Wimbledon, l'ex-no 1 mondial Daniil Medvedev (no 9) peut également croire en son étoile à Church Road. Sevré de titre depuis le printemps 2023, le Russe a retrouvé de l'allant en atteignant la finale à Halle, sa première depuis le mois de mars 2024.
Vainqueur le 24 mai à Genève de son 100e titre, Nole aborde cette quinzaine sans trop de pression. Mais en connaissant parfaitement la portée historique d'un nouveau sacre à Church Road: il égalerait Roger Federer avec huit titres à Wimbledon, et dépasserait enfin la recordwoman des titres majeurs Margaret Court.
Les trois dernières championnes se nomment ainsi Elena Rybakina, Marketa Vondrousova et Barbora Krejcikova. Soit trois joueuses qui n'ont pas vraiment confirmé ce triomphe londonien. Même si Vondrousova a effacé des mois de galère marqués par les pépins physiques en s'imposant sur le gazon de Berlin dimanche dernier.
Battue en demi-finale à Berlin par la Tchèque - qu'elle pourrait retrouver au 3e tour à Londres, Aryna Sabalenka n'aborde pas cette troisième levée du Grand Chelem dans les meilleures dispositions. Elle reste sur deux échecs dans des finales majeures, à Melbourne et à Roland-Garros, où elle avait à chaque fois cédé au troisième set.
Seul Helvète en lice dans le simple messieurs, Leandro Riedi (ATP 506) peut se réjouir à l'issue du tirage au sort: le Zurichois jouera son premier match dans le tableau final d'un Majeur face au Britannique Oliver Tarvet (ATP 719), lui aussi un qualifié, avec la perspective de défier Carlos Alcaraz au 2e tour.