Les Suissesses n'ont pas réussi à se hisser sur le podium de l'épreuve individuelle des Mondiaux de Lenzerheide mardi. Lena Häcki-Gross a fini 16e, devant Amy Baserga (19e) et Aita Gasparin (20e).
Amy Baserga n'a pas réédité son exploit réalisé lors de la même épreuve à Ruhpolding en janvier, où elle était montée pour la première fois sur le podium en Coupe du monde. La Schwytzoise de 24 ans est pourtant bien partie devant le public grison, pointant au 6e rang provisoire après deux premiers passages au tir parfaits. Mais une erreur lors des troisième et quatrième tirs l'ont fait dégringoler au classement.
Lena Häcki-Gross, 4e du sprint et 5e de la poursuite, a elle aussi commis deux fautes avec sa carabine, mais s'est montrée légèrement plus rapide sur les skis.
La victoire est revenue à la Française Julia Simon, qui a décroché sa 11e médaille mondiale. Elle s'est imposée avec 37'' d'avance sur la Suédoise Ella Halvarsson et 39'' sur sa compatriote Lou Jeanmonnot.
Stefan Bissegger a pris la deuxième place de la deuxième étape du Tour des Emirats Arabes Unis, un contre-la-montre de 12 km. Le Thurgovien n'a été battu que par Joshua Tarling.
Le Britannique de 21 ans s'est imposé avec une marge de 13'' pour s'emparer du maillot de leader. Derrière Tarling et Bissegger, Tadej Pogacar a pris la troisième place. Le Slovène a concédé 18'' sur le vainqueur du jour.
Stefan Bissegger a signé une première performance de choix sous les couleurs de sa nouvelle équipe Decathlon-AG2R.
Leader de la National League, le Lausanne HC a frappé fort sur le marché des transferts. Les Vaudois ont engagé l’attaquant du CP Berne Dominik Kahun.
L’attaquant germano-tchèque de 29 ans a résilié son contrat avec le CP Berne qui courait jusqu’au printemps 2027 pour s’engager avec le LHC jusqu’au terme justement de la saison 2026/2027. Dominik Kahun a disputé 152 rencontres de National League depuis son arrivée à Berne en 2021. Il a comptabilisé un total de 134 points (43 buts/91 assists).
"Nous pensons que Dominik Kahun sera un renfort de poids pour les échéances à venir", se félicite le directeur sportif du LHC John Fust. Dominik Kahun débutera sous ses nouvelles couleurs ce vendredi lors de la réception de Lugano.
La Suède a cueilli une victoire pour l’honneur à Boston face aux Etats-Unis lors du tournoi des 4 Nations. Eliminés après le succès du Canada devant la Finlande, les Suédois l’ont emporté 2-1.
Les trois buts sont tombés lors de la première période. Gustav Nyquist et Jesper Bratt ont répondu à l’ouverture du score de Chris Kreider après seulement 35’’ de jeu. Auteur de 32 arrêts, le portier de Philadelphie Samuel Ersson a su opposer son veto aux Américains pour préserver cet avantage.
Dans ce match sans enjeu pour eux, les Américains ont eu la malchance de perdre l’un de leurs hommes de base. Touché au bas du corps en début de match, Brady Tkachuk n’a plus joué après la première période. La présence du joueur d'Ottawa pour la finale de jeudi contre le Canada toujours à Boston est, ainsi, remise en question.
Après les Championnats du monde de Saalbach, place à ceux de Crans-Montana.
Didier Défago, CEO des Mondiaux 2027, évoque dans une interview accordée à Keystone-ATS les oppositions contre la construction du stade d'arrivée, les problèmes d'hébergement et des Championnats du monde de 1987.
- Didier Défago, les Mondiaux de Saalbach font partie de l'histoire. Vous avez vous-même passé la première semaine de ces Championnats du monde 2025 dans la vallée de Glemm. En tant qu'organisateur, sur quoi s'est portée votre attention ?
"Je me suis surtout intéressé aux aspects sportifs, j'ai visité la piste, j'ai eu des contacts avec des personnes de la FIS et j'ai discuté avec elles du déroulement d'un Championnat du monde. Il s'agissait moins d'emmagasiner des infos que de se faire une idée générale. Parallèlement, les responsables de mon équipe étaient également sur place. Ils ont pris leurs responsabilités et ont examiné de près leur domaine d'activité."
- Qu'est-ce que les Salzbourgeois ont bien fait, et où voyez-vous encore un potentiel d'amélioration ?
"Chaque site de compétition est différent, et c'est pourquoi on ne peut pas comparer Saalbach à Crans-Montana. Il faut s'adapter à la géographie, ce qui rend les choses un peu plus complexes pour nous. Un grand défi est la mobilité. Dans ce domaine, nous pouvons certainement nous inspirer de Saalbach. Là aussi, c'était étroit, ils n'avaient pas trop de places de parking à proximité de l'arrivée."
- La mobilité est une chose, l'hébergement en est une autre. Crans-Montana atteint déjà ses limites de capacité lors des épreuves de Coupe du monde. Comment cela pourrait-il fonctionner pour des Championnats du monde ?
"L'un est lié à l'autre. Nous devons accorder plus de poids à la mobilité et la développer, ne pas seulement envisager la destination, mais penser plus grand. Les spectateurs doivent pouvoir se rendre plus rapidement aux courses depuis la région élargie. On peut aussi voir les choses du bon côté, cela montre que les gens veulent assister à cet événement."
- On ne s'avance pas trop en disant que ces Mondiaux de Crans-Montana se trouvent sous une mauvaise étoile. D'abord, la FIS a menacé de vous retirer l'organisation en raison d'un manque de garanties financières, maintenant des oppositions contre la construction du nouveau stade d'arrivée menacent sa tenue. Où en est-on actuellement ?
"Les discussions sont en cours. Ces Mondiaux ont été confirmés plusieurs fois par la FIS au cours des derniers mois, ce qui est rassurant pour nous. Bien sûr, la FIS regarde différentes choses, pas seulement l'infrastructure, mais aussi la piste. Car le sport doit rester le spectacle principal."
- Il n'y a pas de plan B, a déclaré le président de la commune Nicolas Féraud. Est-ce à dire qu'il y aura les Championnats du monde avec le nouveau stade d'arrivée ou alors pas de Championnats du tout?
"Je ne le formulerais pas de manière aussi extrême. Mais il est vrai que pour l'instant, il n'y a pas de plan B pour nous. Nous avons besoin de la place. J'espère qu'une solution sera trouvée avec le voisinage dans les semaines ou les mois à venir. D'après ce que j'ai entendu, les discussions sont pour l'instant relativement positives."
- Le délai pour la recherche d'une solution court jusqu'à la mi-mars, précise M. Féraud. Et si aucune solution n'est trouvée d'ici là ?
"Nous en discuterons le moment venu. Dans une telle situation, nous devons prendre jour après jour."
- Est-ce envisageable qu'il n'y ait pas de Championnats du monde à Crans-Montana dans deux ans ?
- "Non."
- Les Championnats du monde de ski alpin ont une grande tradition en Suisse. En 1931, les premiers avaient eu lieu à Mürren, en 2017 les derniers jusqu'à présent à St-Moritz. En tant qu'organisateur, ressentez-vous une pression particulière ?
"Bien sûr, mais j'espère que chaque organisateur le ressent. Car on est responsable de l'image de la Suisse, on la porte dans le monde entier. Qui parle de Saalbach parle automatiquement de l'Autriche, et ce ne sera pas différent à Crans-Montana. Pour nous Suisses, Crans-Montana est en Valais, mais pour tous le reste du monde, Crans-Montana est en Suisse. Pouvoir organiser un événement d'une telle envergure est important non seulement pour la région, mais aussi pour toute la Suisse."
- En 1987, Crans-Montana avait déjà accueilli des Championnats du monde. Ceux-ci sont entrés dans l'histoire de Swiss-Ski comme les plus réussis avec 14 médailles dont 8 en or. Vous aviez neuf ans à l'époque, quels sont vos souvenirs ?
"Je me souviens surtout des performances des athlètes. Lors du slalom des messieurs, j'étais sur place, car un skieur de mon village (red: Morgins), Joël Gaspoz, était au départ. J'ai également suivi le combiné dans la zone d'arrivée."
- Vous-même, 16 ans plus tard, avez participé à des Mondiaux à domicile à St-Moritz...
"Participer à des Championnats du monde à domicile en tant qu'athlète est déjà très spécial. Chez soi, on veut rendre les gens heureux, sa famille, ses supporters et ses sponsors. C'est l'occasion de montrer quelque chose. Les émotions sont différentes de celles d'un championnat à l'étranger, où tu ne te souviens généralement plus que des résultats. En Suisse, à la maison, tu te souviens surtout des émotions et de la communion avec le public."
- Récemment, vous avez organisé des courses de Coupe d'Europe à Crans-Montana, et le week-end prochain, le circuit masculin de Coupe du monde sera de retour sur le Haut-Plateau pour la première fois depuis treize ans. Êtes-vous prêts à accueillir un grand nombre de spectateurs ?
"Oui, nous sommes très bien partis. Ce sera un grand événement pour nous, d'autant plus qu'il aura lieu juste après les Championnats du monde. Les attentes sont grandes pour tout le monde: pour les athlètes, les spectateurs, mais aussi pour nous."
La première partie des barrages retour de la Ligue des Champions est programmée mardi soir. Deux clubs italiens, l'Atalanta et l'AC Milan, sont sous pression.
Les Bergamasques et les Rossoneri ont tous les deux connu la défaite à l'extérieur à l'aller et devront donc s'imposer pour éviter les affres d'un élimination. L'Atalanta s'était incliné 2-1 sur la pelouse du FC Bruges d'Ardon Jashari, qui avait forcé la décision sur un penalty transformé dans les arrêts de jeu mercredi dernier.
L'AC Milan avait pour sa part été battu 1-0 à Rotterdam par une équipe du Feyenoord toujours privée des services de Jordan Lotomba, victime d'une fracture à une jambe en décembre. Les Milanais avaient cédé dès la 3e minute.
Le Bayern Munich et le Benfica de Zeki Amdouni paraissent en revanche à l'abri d'une mauvaise surprise avant un match retour qu'ils joueront devant leur public. Le "Rekordmeister" s'était imposé 2-1 à l'aller sur la pelouse du Celtic Glasgow, alors que les Lisboètes avaient gagné 1-0 à Monaco.
Un an après le triomphe de Genève-Servette, les Zurich Lions ont l'opportunité d'offrir au hockey suisse sa deuxième Champions League d'affilée.
Le champion de Suisse en titre se frottera à la formation suédoise de Färjestad mardi dès 20h15 en finale.
Tombeurs du GSHC dans une demi-finale qu'ils ont maîtrisée tant à l'aller qu'au retour, les Lions zurichois ont donc l'avantage d'évoluer devant leur public mardi. Comme le GSHC un an plus tôt face à une autre équipe suédoise, Skelleftea, qui s'était inclinée 3-2 aux Vernets.
Cette finale s'annonce serrée. Zurich, qui vise son deuxième sacre dans la compétition après celui de 2009, et Färjestad, qui ne s'est encore jamais imposé sur la scène continentale, ont ainsi inscrit le même nombre de buts cette saison en CHL (49). Et la défense zurichoise n'a encaissé que deux buts de plus (24 contre 22).
Les Lions ont réussi leur répétition générale en allant s'imposer aux tirs au but samedi à Lausanne dans le choc au sommet de la National League, 24 heures après s'être inclinés à Fribourg. Ils étaient privés samedi de Sven Andrighetto, annoncé blessé, mais le véloce ailier devrait être aligné mardi soir.
Andrighetto est d'ailleurs indispensable dans cette Champions Hockey League 2024/25, dont il est le meilleur compteur avec 20 points (8 buts, 12 assists). Son association avec Denis Malgin (17 points en CHL) fait toujours merveille. Du côté de Färjestad, on compte notamment sur Oskar Steen (18 points) pour mener l'offensive.
La finale du tournoi des Quatre Nations verra s'affronter le Canada et les Etats-Unis jeudi. Les joueurs à la feuille d'érable ont obtenu leur billet en battant la Finlande 5-3 lundi à Boston.
Deux jours après leur défaite face aux Américains au terme d'une rencontre tendue marquée par trois pugilats en entame de match, les Canadiens ont mené 4-0 après l'ouverture du score de la star des Oilers Connor McDavid et un doublé de l'attaquant vedette de l'Avalanche Nathan McKinnon.
Ils ont toutefois dû résister au retour finlandais, Mikael Granlund ramenant son équipe à une longueur en fin de match. Un but de Sidney Crosby dans la cage vide a permis au Canada de s'éviter une prolongation et d'assurer sa qualification pour la finale.
La victoire du Canada élimine de fait la Suède, qui affronte les Etats-Unis lundi soir à Boston, où se déroulera également la finale jeudi entre les deux rivaux nord-américains.
Oliver Heer a bouclé lundi son premier Vendée Globe en franchissant la ligne d'arrivée aux Sables-d'Olonne à 18h29. Le Zurichois de 36 ans termine au 29e rang après 99 jours, 5 heures et 27 minutes.
Après Justine Mettraux (8e) et Alan Roura (18e), Oliver Heer est le troisième Suisse à terminer cette édition 2024-25 du Vendée Globe. Avec son monocoque mis à l'eau en 2007 (l'un des plus anciens de la flotte), le Zurichois a eu besoin de 35 jours de plus que le vainqueur Charlie Dalin pour venir à bout de l'Everest des mers.
Quatre marins sont encore en course dans ce Vendée Globe dont le départ a été donné le 10 novembre.
Novak Djokovic a exhorté lundi les instances du tennis mondial à revoir le système antidopage. Il mentionne des "incohérences" dans le traitement des grandes stars Jannik Sinner et Iga Swiatek.
"La majorité des joueurs à qui j'ai parlé dans les vestiaires, pas seulement ces derniers jours, mais aussi ces derniers mois, ne sont pas satisfaits de la façon dont tout ce processus a été géré", a déclaré Novak Djokovic lundi à Doha, où il reprenait la compétition trois semaines après son abandon en demi-finale de l'Open d'Australie.
L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé samedi avoir conclu un accord avec le numéro 1 mondial Jannik Sinner après un contrôle en mars 2024 révélant des traces de clostebol, un anabolisant. Cet accord prévoit une suspension de trois mois pour l'Italien de 23 ans, triple lauréat en Grand Chelem, qui risquait une suspension de deux ans et pourra reprendre la compétition avant Roland-Garros fin mai.
L'AMA avait également décidé, il y a quelques semaines, de ne pas faire appel de la suspension d'un mois infligée à la numéro 2 mondiale Iga Swiatek à la suite d'un contrôle positif à la trimétazidine, un médicament cardiaque interdit.
"La majorité des joueurs ne trouvent pas cela juste. La majorité des joueurs ont l'impression qu'il y a du favoritisme. Il semble que vous puissiez presque influencer le résultat si vous êtes un joueur de haut niveau, si vous avez accès aux meilleurs avocats", a ajouté le numéro 7 mondial.
"Il y a tellement d'incohérences entre les cas", a jugé le vainqueur de 24 titres en Grand Chelem. "Le moment est venu de nous pencher sérieusement sur le système" antidopage, a-t-il insisté en joignant sa voix aux critiques émises par plusieurs joueurs à la suite de l'annonce de l'accord entre l'AMA et Sinner.
L'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA), un syndicat de joueurs cofondé par le Serbe en 2021, avait déjà dénoncé sur X un "biais inacceptable" dans les décisions des autorités antidopage.
Simon Ammann participera à Trondheim à ses 13es Championnats du monde de ski nordique. Il accompagnera le numéro 1 helvétique Gregor Deschwanden et le Vaudois Killian Peier, a annoncé Swiss-Ski lundi.
Bien qu'il n'ait pas rempli tous les critères de sélection - seuls Deschwanden et Peier y sont parvenus - le quadruple champion olympique a quand même été sélectionné par Swiss-Ski. Ammann n'a marqué des points en Coupe du monde qu'à deux reprises cette saison, à chaque fois en 30e position, avant de retourner en Coupe d'Europe.
Juri Kesseli et Yanick Wasser ont également été sélectionnés pour ces Mondiaux qui se tiendront du 26 février au 9 mars. Seuls quatre sauteurs seront engagés par compétition.
Neymar a marqué dimanche pour la première fois depuis son récent retour au Santos, son club formateur. Il s'est ainsi enfin montré décisif après des performances critiquées.
Le Brésilien de 33 ans a cependant trouvé le chemin des filets sur penalty seulement, et de surcroît lors d'un match du championnat de l'Etat de Sao Paulo, face à un club de quatrième division.
Toujours très loin de son meilleur niveau, Neymar a ouvert le score à la 14e minute en prenant le gardien d'Agua Santa à contrepied, avec son habituelle course d'élan saccadée. Il a ainsi signé sa 139e réalisation en 234 rencontres sous les couleurs du Santos, qu'il avait quitté en 2013 pour rejoindre l'Europe et le FC Barcelone.
Il s'agit également de son premier but depuis le 3 octobre 2023. L'ancien du Paris Saint-Germain était alors un joueur du club saoudien Al-Hilal, avec lequel il a résilié son contrat fin janvier pour rentrer au pays.
L'aventure de Neymar dans le Golfe a été jalonnée de nombreuses blessures qui l'ont largement empêché de fouler les terrains. Le meilleur buteur de la sélection brésilienne n'a participé qu'à sept matches avec Al-Hilal en plus d'un an et demi. Son retour au Santos, bien qu'acclamé, suscite des inquiétudes quant à sa forme physique et à son niveau footballistique actuel.
Dimanche, en plus de son but, le Pauliste a délivré une passe décisive, autre première sur les quatre matches qu'il a disputés depuis son arrivée au Brésil. Son équipe l'a emporté 3-1.
L'équipe des "OGs" (les anciens) s'est imposée dimanche lors du All-Star Game de la NBA. Dont le nouveau format a redonné du piquant à un événement en perte de vitesse ces dernières années.
En finale, cette escouade de rêve comprenant Stephen Curry, Kevin Durant et James Harden a aisément triomphé des Global Stars (41-25), formation au parfum international avec notamment le Français Victor Wembanyama, comme un poisson dans l'eau pour sa première sélection. "Wemby" a été le meilleur marqueur des Global Stars en finale (11 points), montrant une belle intensité.
Cible de critiques récurrentes quant au manque d'intérêt sportif du All-Star Game, la NBA a mis au point une nouvelle formule pour relancer l'un des événements phares de sa saison. Elle a ainsi remplacé le match simple entre deux équipes par un mini-tournoi à quatre, avec demi-finales et finale.
Autre nouveauté, si trois des équipes étaient composées de All-Stars, la quatrième était une brochette d'espoirs de la ligue, en première ou deuxième année. Cette dernière s'est qualifiée en gagnant, vendredi, la compétition des jeunes, le Rising Stars.
Dimanche, elle a été écartée sans frayeur par les OGs en demi-finale (42-35), tandis que les Global Stars ont disposé des Young Stars (41-32). En finale, les Global Stars ne se sont jamais remis du départ canon des OGs, un 11-0 mis sur les rails par huit points d'affilée de l'ailier de Boston Jayson Tatum.
Ce dernier a terminé meilleur marqueur du match (15 points), mais c'est son coéquipier Stephen Curry (12 points) qui a été élu meilleur joueur du match. Le régional de ce All-Star Game, qui se déroulait à San Francisco, a régalé le public à trois points, inscrivant quatre tirs primés, dont un à plus de dix mètres.
"Ce soir, ça a été un peu plus compétitif", a reconnu, après la finale, le meneur de Milwaukee Damian Lillard, vainqueur avec les OGs, en référence aux derniers All-Star Games qui avaient déçu. "Au point où nous étions l'an dernier, il nous fallait du changement", a déclaré Stephen Curry. "C'est un pas dans la bonne direction pour revigorer ce match."
A part un petit dérapage en fin de finale, la soirée aura vu peu de déchets et de mauvaises inspirations, contrairement aux précédentes éditions. Seule ombre au tableau, l'absence de LeBron James, annoncée par l'intéressé quelques minutes seulement avant le coup d'envoi. Il a préféré renoncer pour ménager une cheville délicate.
La Juventus a remporté le choc de la 25e journée de Serie A 1-0 contre l'Inter Milan. Une réussite de Francisco Conceicao à la 74e a suffi pour battre les tenants du titre.
Cette défaite de l'équipe de Yann Sommer permet à Naples de conserver le fauteuil de leader avec deux points d'avance sur les nerazzurri. Ceux-ci auraient repris le commandement en cas de victoire contre la Juve qui, grâce à cette victoire, se hisse au quatrième rang à dix longueurs du leader.
Presque pitoyable pendant 75 minutes, le Servette FC a cueilli au Letzigrund une victoire improbable. Les Grenat ont battu 2-1 les Grasshoppers pour se relancer pleinement dans la course au titre.
Mené au score après un penalty de Tsiy Ndenge à la 28e, le Servette FC a renversé la table en l’espace de trois minutes grâce à une frappe croisée de Miroslav Stevanovic (76e) et une tête de Steve Rouiller (79). Orphelins de Timothé Cognat, suspendu, mais aussi d’Alex Antunes et de Dereck Kutesa blessés en cours de match, les Grenat n’avaient pas esquissé un seul véritable mouvement avant que leurs deux grognards ne les sauvent.
Leur manquements, à commencer par la lenteur d’évolution presque désespérante de Kasim Adams en défense centrale, sautaient aux yeux. Mais au final, ce sont les Grasshoppers qui concèdent leur première défaite en... dix rencontres en championnat le jour où ils ne faisaient face, apparemment, à aucun véritable péril.
A la faveur de ce succès, le Servette FC revient à 3 points du leader Lugano et à 2 du FC Bâle, tenu en échec au Parc St. Jacques par le Lausanne-Sport (1-1). La formation de Ludovic Magnin n’a rien volé même si elle a souffert face au pied gauche de Xherdan Shaqiri et la puissance de Kevin Carlos. L'ancien buteur d'Yverdon a ouvert la marque à la 3e minute sur une action qui dit tout ce qu'il va apporter au FCB.
Pas verni par la VAR, Lausanne a égalisé à la 67e minute sur un coup-franc botté par Fousseni Diabaté qui a abusé un Marwin Hitz un peu coupable. Cette égalisation était mille fois méritée pour des Lausannois dont les deux prochains matches à domicile face aux Grasshoppers et au Servette FC peuvent leur permettre, à eux aussi, de rêver en couleur dans un championnat toujours aussi ouvert.