Shai Gilgeous-Alexander, le meneur superstar d'Oklahoma City Thunder, a décroché le gros lot.
Le Canadien a prolongé avec le champion NBA pour une somme estimée à 285 millions de dollars sur quatre ans, rapportent mardi différents médias américains.
"SGA" touchera 71,25 millions de dollars par saison soit le salaire annuel le plus élevé de l'histoire de la NBA, indique ESPN. Le MVP de la saison régulière et des dernières finales NBA restera dans la franchise de l'Oklahoma jusqu'à la saison 2030/31.
Agé de 26 ans, le Canadien évolue depuis 2020 à "OKC" qu'il a rejoint en provenance des Clippers de Los Angeles, la franchise qui l'avait drafté deux ans plus tôt. Il a été le fer de lance du premier titre NBA remporté par le Thunder face aux Indiana Pacers (4-1 dans la série).
Jil Teichmann (WTA 93) devra patienter avant de cueillir un premier succès sur le gazon de Wimbledon. La Seelandaise avait pourtant tout pour bien faire face à Lucia Bronzetti (WTA 63) au 1er tour.
La gauchère de bientôt 28 ans s'est inclinée 6-4 7-5 devant l'Italienne, qui restait sur cinq défaites d'affilée sur le circuit principal. Elle a pourtant dominé les débats, à l'exception du début et de la fin de cette partie.
Jil Teichmann a payé cher son mauvais début de match, elle qui s'est retrouvée très vite menée 2-0. Elle fut ensuite la patronne sur le court, jusqu'à 4-4 au deuxième set. Mais elle a manqué cruellement d'efficacité sur les points les plus importants.
La Seelandaise s'est pourtant accrochée, signant son seul break de la journée - sur sa sixième occasion - pour égaliser à 5-5 dans la deuxième manche. Mais Lucia Bronzetti n'a pas laissé passer sa deuxième opportunité de conclure cette partie sur son service.
Jil Teichmann en est donc désormais à cinq défaites subies au 1er tour à Wimbledon, en cinq apparitions dans le tableau principal. Pour Lucia Bronzetti, il s'agit d'une première victoire sur le gazon londonien, après trois éliminations subies au 1er tour...
Demi-finaliste en 2024, Lorenzo Musetti a été éliminé dès le 1er tour mardi à Wimbledon.
Le no 7 mondial a été battu en quatre sets par le qualifié géorgien Nikoloz Basilashvili, ancien membre du top 20 retombé au 126e rang mondial.
Auteur d'une saison étincelante sur terre battue conclue par un abandon en demi-finale de Roland-Garros contre Carlos Alcaraz, Musetti (23 ans) s'est incliné 6-2 4-6 7-5 6-1. L'Italien disputait son premier match sur gazon de la saison.
Médaillé de bronze des Jeux olympiques de Paris, Musetti est déjà le troisième membre du top 10 à prendre la porte à Wimbledon, après les éliminations du Danois Holger Rune et du Russe Daniil Medvedev lundi en ouverture du tournoi. Il avait déjà subi la loi de Basilashvili sur gazon, en 2022 à Stuttgart.
Le Bâlois Breel Embolo fera face à une concurrence accrue à Monaco. L'attaquant du Barça Ansu Fati a été prêté pour une saison avec une option d'achat à l'ASM, a officialisé le club de la Principauté.
Les deux clubs et le joueur étaient tombés d'accord pour un prêt pour une saison, assorti d'une option d'achat de 11 millions d'euros. Selon une source proche du dossier, Barcelone va prendre en charge une grande partie du salaire de Fati. En revanche, le club blaugrana touchera un important intéressement sur une éventuelle plus-value à la revente, à la condition que Monaco lève l'option de transfert en mai prochain puis cède le joueur ultérieurement.
Né en Guinée-Bissau le 31 octobre 2002, Fati a fait ses débuts professionnels avec Barcelone à l'âge de 16 ans. Sous les couleurs catalanes, il a disputé 123 rencontres (29 buts) et remporté deux championnats d'Espagne (2023 et 2025). International espagnol à 11 reprises, il avait participé au Mondial 2022. En 2024/25, il a vécu une saison très compliquée et émaillée de nombreuses blessures, ne disputant que onze matches sans inscrire le moindre but.
Luca Cunti va poursuivre sa carrière en Swiss League au sein des GCK Lions, a annoncé le club-ferme des Zurich Lions. Le centre de 35 ans a signé pour un an.
L'ancien international, vice-champion du monde en 2013, évoluait depuis six ans au HC Bienne. Il s'agit d'un retour aux sources pour le Zurichois, qui avait démarré sa carrière au sein de l'organisation du "Z". Il avait fêté deux titres de champion de Suisse avec les Zurich Lions, en 2012 et 2014.
Jannik Sinner n'a pas connu les mêmes difficultés que son grand rival Carlos Alcaraz, contraint de batailler durant cinq sets face à Fabio Fognini lundi, pour son entrée en lice à Wimbledon.
Demi-finaliste en 2023, quart de finaliste en 2022 et en 2024 sur le gazon londonien, le no 1 mondial a mis moins de 1h50 pour se hisser au 2e tour.
Sinner s'est imposé 6-4 6-3 6-0 devant son compatriote Luca Nardi (ATP 95) sur le court no 1. L'Italien n'a pas dû faire face à la moindre balle de break, ne perdant que 12 points en 13 jeux de service disputés.
Jannik Sinner restait sur une défaite au 2e tour sur l'herbe de Halle, à l'issue de laquelle il avait expliqué qu'une petite pause lui ferait le plus grand bien. Il semble désormais avoir digéré sa mortifiante défaite subie en finale à Roland-Garros face à Alcaraz, qui avait effacé trois balles de match.
Le vainqueur du dernier Open d'Australie ne devrait pas non plus devoir trop s'employer au 2e tour. Il se frottera à l'Australien Aleksandar Vukic (ATP 93), qui a fêté mardi son premier succès sur le circuit principal depuis début mai à Rome.
Silvan Dillier (34 ans) disputera le Tour de France pour la sixième fois de sa carrière. L'Argovien sera le cinquième coureur suisse samedi au départ de la Grande Boucle.
Dillier a été sélectionné comme équipier dans la formation Alpecin-Deceuninck, dont les leaders pour chasser les étapes seront le Néerlandais Mathieu van der Poel et le Belge Jasper Philipsen. Double champion de Suisse sur route (2017, 2021), Silvan Dillier a comme principaux autres grands résultats un succès lors de la 6e étape du Tour d'Italie en 2017 et une 2e place à Paris-Roubaix en 2018.
Les participations de quatre Suisses - Mauro Schmid, Stefan Bissegger, Marc Hirschi et Fabian Lienhard - avaient été annoncées lundi.
La Norvège n'aborde pas le match d'ouverture de l'Euro 2025 face à la Suisse avec une confiance absolue. Elle a aussi des soucis offensifs, au point de faire naître une certaine inquiétude au pays.
"Il faut sonner l'alarme." Voici les mots prononcés par Carl-Erik Torp à l'issue de la défaite de la Norvège jeudi à Oslo face à la Suède (2-0) pour sa répétition générale. Cet ancien footballeur, désormais consultant à la télévision norvégienne NRK, n'a pas vraiment été rassuré par la performance des joueuses de Gemma Grainger.
La sélectionneuse anglaise s'est pourtant déclarée satisfaite de ce dernier test. "C'était un test parfait", a-t-elle assuré à la chaîne TV 2. Mais derrière son optimisme affiché, l'ex-coach du Pays de Galles peut légitimement s'inquiéter du manque d'efficacité de ses joueuses.
"Si l'équipe produit ce jeu à l'Euro, je ne pense pas que nous passerons la phase de groupes", a encore alerté Carl-Erik Torp, qui s'inquiète également de la stabilité défensive de la sélection norvégienne. Comme la Suisse avec Luana Bühler, la Norvège a en effet dû faire face au forfait d'une de ses titulaires en défense centrale, l'arrière de Brighton Guro Bergsvand. Et Mathilde Harviken, qui évolue à la Juventus et qui formait avec Bergsvand la charnière centrale norvégienne ces derniers mois, est toujours incertaine.
La Norvège espère donc que ses deux stars suffiront à faire la différence face à la Suisse. Avec Ada Hegerberg (Lyon), première Ballon d'Or de l'histoire en 2018 et Caroline Graham Hansen (Barcelone), les Scandinaves disposent de deux attaquantes dont l'expérience surpasse largement celles des jeunes talents de l'équipe de Suisse.
Jessica Pegula (WTA 3) est devenue la première joueuse du top 5 mondial à passer à la trappe à Wimbledon. Elle a été sortie 6-2 6-3 au 1er tour par l'Italienne Elisabetta Cocciaretto (WTA 116).
L'Américaine de 31 ans a subi une défaite surprise et expéditive en 58 minutes, trois jours après avoir remporté le tournoi allemand de Bad Homburg (WTA 500), également sur gazon. Pegula s'était imposée samedi contre la Polonaise Iga Swiatek dans la banlieue nord de Francfort pour s'offrir son deuxième titre sur gazon, après le WTA 500 de Berlin en 2024, et le neuvième sacre de sa carrière.
Sa meilleure performance à Wimbledon était un quart de finale en 2023, où elle avait éliminé Cocciaretto au troisième tour. A 24 ans, l'Italienne s'offre une première victoire contre une membre du top 5 mondial, pour sa troisième apparition au All England Club.
Avec des joueuses comme Pegula, "vous devez saisir les petites opportunités qui se présentent à vous. J'ai essayé d'être plus agressive, de jouer ma chance à fond, de ne pas penser à gagner ou perdre le point, juste faire de mon mieux", a commenté Cocciaretto, tout sourire.
Enorme sensation au Mondial des clubs! L'équipe saoudienne d'Al-Hilal, pleine de panache, a vaincu Manchester City au bout de la prolongation (4-3) pour rallier les quarts, lundi à Orlando.
C'est à la 112e minute que le Brésilien Marcos Leonardo a offert la victoire à son équipe, payée de tous ses efforts, de son état d'esprit, de son jeu fait de projections laser vers l'avant comme si sa en vie en dépendait. Des vertus qui portent déjà la marque de l'entraîneur Simone Inzaghi, arrivé il n'y a même pas un mois.
Quelle histoire pour l'Italien, parti de l'Inter Milan tête basse, après l'humiliation vécue en Ligue des champions face au PSG (5-0) et qui se refait une sacrée santé dans ce Mondial des clubs. De quoi contraster avec l'image terne au possible laissée par ses anciens joueurs, éliminés sans gloire par Fluminense (2-0) lundi.
Et alors que tout le monde voyait Manchester défier le club brésilien au prochain tour, c'est Al-Hilal qui aura cet honneur. L'humiliation doit être bien mal vécue par le propriétaire émirati de City de se faire éliminer par un club saoudien dont la colonie de joueurs étrangers n'a pas le lustre des cadors mancuniens.
Ces derniers pensaient d'autant mieux passer une soirée tranquille qu'ils ont ouvert le score assez vite par Bernardo Silva (10e). Mais deux erreurs défensives mancuniennes, commises avant l'entrée en jeu de Manuel Akanji à la 53e, ont permis à Al Hilal de se relancer en marquant aux 46e et 52e minutes.
Kalidou Koulibaly a redonné l'avantage à Al Hilal de la tête sur un corner, avant que Phil Foden n'égalise encore pour les Cityzens (114e). Sur quoi Marcos Leonardo a encore profité de la fébrilité adverse pour sceller le score, hallucinant sur le tableau d'affichage.
On croyait pourtant qu'après sa démonstration de force contre la Juventus durant la phase de groupes (5-2), City avait retrouvé son jeu, après un premier semestre indigent qui a semblé marquer un déclin de l'ère Pep Guardiola. Une énorme remise en question s'impose désormais.
Clint Capela est de retour à Houston. Selon ESPN, le pivot genevois a signé un contrat de trois ans et 21,5 millions de dollars avec les Rockets, dont il avait porté le maillot entre 2014 et 2020.
Le Meyrinois de 31 ans, qui avait été choisi en 25e position par la franchise texane lors de la draft de 2014, a passé les cinq dernières saisons à Atlanta. Il a perdu son statut de titulaire lors de l'exercice 2024/25, au profit d'Onyeka Okongwu, ne passant que 21 minutes en moyenne sur le parquet.
Clint Capela, qui avait bouclé sa première saison sous le chandail des Hawks avec des moyennes de 15,2 points et 14,3 rebonds, n'affichait que 8,9 points et 8,5 rebonds par match au terme du dernier championnat. Lors duquel il n'a joué que 55 matches en saison régulière en raison de diverses blessures.
L'international suisse, déjà annoncé sur le départ lors de la "trade deadline" en février dernier, rejoint une équipe dont le pivot titulaire indiscutable est le Turc Alperen Sengun. Il devrait être en concurrence avec un autre intérieur, le Néo-Zélandais Steven Adams, qui vient de prolonger.
Houston, qui a été sorti au 1er tour des play-off par Golden State après avoir terminé la saison régulière avec le 2e meilleur bilan à l'Ouest, affiche ses ambitions depuis la fin de la saison 2024/25. Les Rockets ont notamment enrôlé la star Kevin Durant par le biais d'un échange avec Phoenix.
Après 2008, la Suisse organise pour la deuxième fois un championnat d'Europe de football.
L'équipe de la sélectionneuse suédoise Pia Sundhage espère réussir ce que les hommes n'ont pas pu faire il y a 17 ans, à savoir passer l'obstacle de la phase de groupes.
L'été 2008 devait être un été de football endiablé. La jeune équipe de Suisse s'était illustrée deux ans plus tôt lors de la Coupe du monde en Allemagne. Mais la sélection de "Köbi" Kuhn n'a pas su profiter de l'avantage de jouer à domicile et a été éliminée au 1er tour après deux défaites et une victoire, terminant dernière de son groupe derrière le Portugal, la Turquie et la République tchèque.
Malgré ce mauvais résultat final, ces matches sont restés dans les mémoires. Surtout celui d'ouverture avec le drame vécu par le capitaine Alex Frei, blessé très tôt face aux Tchèques. La victoire 2-0 contre le Portugal, déjà qualifié pour les quarts, dans un dernier match certes sans enjeu avait apaisé les esprits.
Trente et un matchs seront disputés pour désigner le successeur de l'Angleterre, sacrée pour la première fois à domicile il y a trois ans, comme les Néerlandaises en 2017 d'ailleurs. Un bon présage pour la Suisse, si ce n'est que les Suissesses ont été éliminées dès le 1er tour lors de leurs deux précédentes participations (2017, 2022).
A cela s'ajoutent les mauvais résultats en Ligue des nations. Mais après huit matches sans victoire - puis un humiliant 7-1 subi face à des juniors lucernois que l'ASF aurait bien voulu cacher -, la troupe de Pia Sundhage a tout de même fêté un succès 4-1 contre la République tchèque lors de son dernier test.
Ceux qui misent sur un titre suisse empocheront très gros en cas de succès. Le pays-hôte est classé en milieu de tableau par les bookmakers, derrière la Norvège, mais devant l'Islande et la Finlande. Par conséquent, les parieurs voient bien la Suisse atteindre la phase à élimination directe.
Une place en quarts de finale n'aurait évidemment rien d'un exploit, malgré les résultats décevants et la relégation en Ligue des nations. Mais les mauvaises performances face la Norvège et à l'Islande, que la Suisse retrouve donc à l'Euro, n'incitent guère à l'optimisme.
Comme en 2008, le Parc Saint-Jacques accueillera ce match d'ouverture - au total, huit stades accueilleront les parties. Comme en 2008, il est fort possible que l'Espagne triomphe. Les championnes du monde en titre possèdent l'effectif le plus complet, tant en qualité qu'en diversité. L'Angleterre, l'Allemagne et la France font également partie du cercle des favoris.
De nouveaux magazines ont été lancés, des maillots de supporters ont été produits, des records de spectateurs ont été enregistrés dans la Women's Super League. Plus de 570'000 billets ont déjà été vendus sur un total de 673'000. Le record de 575'000 spectateurs, établi lors du dernier tournoi en Angleterre, devrait donc tomber malgré une capacité d'accueil nettement plus faible.
Cela s'explique principalement par le montant plus généreux des primes, qui s'élèvent à 41 millions d'euros pour les nations et les joueuses participantes. Contre 16 millions en 2022, et la moitié en 2017. Les équipes recevront chacune 1,8 million d'euros comme prime de départ. Si l'une d'elles remporte tous ses matches et le titre, les gagnantes recevront au total 5,1 millions d'euros.
"Nous investissons davantage, même si nous ne gagnons pas d'argent avec le championnat d'Europe, parce que c'est tout simplement la bonne chose à faire", a souligné Nadine Kessler.
Johan Djourou occupe depuis un an un rôle prépondérant auprès de l'équipe de Suisse féminine.
"En Suisse, on n'est pas assez fanatiques", lâche l'ancien international genevois, qui s'est confié à Keystone-ATS à quelques jours du début de l'Euro 2025.
Le coordinateur sportif de la sélection helvétique connaît bien la pression qui entoure Pia Sundhage et ses joueuses, qui lanceront leur compétition mercredi à Bâle face à la Norvège (21h00). Il était de la partie en 2008 lors de l'Euro masculin organisé en Suisse et en Autriche, même s'il n'avait pas eu la chance d'entrer en jeu sur les pelouses helvétiques. Mais son expérience n'a pas de prix pour des joueuses qui s'apprêtent à vivre l'un des moments les plus forts de leur carrière. Interview.
-Johan Djourou, dans quel état d'esprit se trouve l'équipe de Suisse à quelques jours du début de l'Euro?
"Il y a beaucoup d'enthousiasme, d'énergie positive et de confiance. Tout le monde a envie d'en découdre. La préparation a été longue, surtout mentalement. Il y a eu plusieurs camps avec beaucoup d'intensité. On s'approche du jour J et les joueuses sont très excitées à l'idée que ça commence enfin."
"Il faut se rendre compte que la pression est énorme. Et cette pression, ce sont les joueuses qui se la mettent elles-mêmes. Elles ont envie de bien faire pour le peuple suisse et pour leurs familles. Je leur dis de se concentrer sur ce qu'elles peuvent contrôler et surtout de ne pas voir trop loin. Il faut regarder jour après jour, arriver avec la tête froide et ne pas flancher mentalement. Mais elles sont prêtes, ce sont des pros. Elles ont envie de réussir et de faire un grand tournoi."
-Quel souvenir gardez-vous de cet Euro 2008?
"Un souvenir exceptionnel. Malheureusement, le résultat ne l'était pas, mais quand je repense à l'engouement, à l'énergie des fans, à ce feu dans le stade, j'espère que les filles auront l'occasion de revivre ça grâce aux supporters. Elles ne sont pas habituées à jouer dans des stades pleins. Et vivre ça à la maison, c'est une chose qui ne se présente pas deux fois dans une vie."
-En quoi consiste votre rôle à l'ASF?
"Je m'occupe en premier lieu du programme +Impulse+, dont le but est d'améliorer rapidement les aspects les plus fébriles entourant l'équipe de Suisse. Par exemple au niveau médical et de la récupération, nous avons mis en place un conteneur pour que les joueuses puissent avoir accès à de la cryothérapie. J'aide aussi Alice Holzer au sein du projet +Legacy+ (héritage) de l'Euro (réd: qui vise à doubler le nombre de footballeuses, d'entraîneuses, d'arbitres et de dirigeantes licenciées en Suisse d'ici quatre ans). Et à côté de ce travail administratif, je suis beaucoup sur le terrain avec les joueuses. Je suis là lors des entraînements, j'essaie de les aider individuellement, que ce soit les défenseuses ou les attaquantes."
"Ca doit partir des entraîneurs. Il faut que les jeunes joueuses soient mieux encadrées, déjà au niveau amateur car c'est là que tout commence. C'est la même chose chez les garçons: beaucoup de rêves sont brisés car l'accompagnement n'est pas assez bon. Et évidemment, sans davantage d'infrastructures, on ne pourra pas progresser. Car l'afflux de jeunes joueuses que l'on espère va demander des nouveaux espaces."
-De plus en plus de joueuses partent jouer à l'étranger assez tôt. On pense notamment à Sydney Schertenleib (18 ans) à Barcelone ou Iman Beney (18 ans) qui vient de signer à Manchester City. Est-ce positif pour le football féminin en Suisse ou cela empêche le championnat de se développer?
"Nos championnats doivent être une plateforme pour que les joueuses puissent partir à l'étranger car ils ne sont pas encore reconnus comme étant de très grande qualité. Si on veut que la Suisse puisse rivaliser dans quelques années avec la France ou l'Espagne, nos meilleures joueuses doivent aller s'aguerrir loin d'ici. A mes yeux, c'est plutôt quelque chose de positif."
"C'est une culture un peu différente. En Angleterre, le club, c'est une religion et les gens suivent l'entité, que ce soit les hommes ou les femmes qui y jouent. En Suisse, on n'a pas cette culture sportive, ces mains sur le coeur. Chez nous, on n'est encore trop supporters, pas assez fanatiques comme en Angleterre."
-Vous avez plusieurs casquettes: entraîneur de l'équipe féminine des M15 au FC Lancy, coordinateur sportif à l'ASF et consultant à la télévision. Laquelle vous procure le plus de satisfaction?
"C'est un tout! Mais voir la progression des filles, avec la Suisse ou à Lancy, c'est vraiment le Graal. C'est grisant de les voir comprendre ce que tu leur transmets, de les voir appliquer, parfois très rapidement, certaines choses. C'est ça que j'aime: voir ces joueuses s'exprimer et prendre du plaisir."
Meilleur atout helvétique, la St-Galloise Belinda Bencic entame Wimbledon ce mardi face à une adversaire largement à sa portée.
Mais son 1er tour prévu aux alentours de 18h (heure suisse) face à l'Américaine Alycia Parks, 60e joueuse mondiale, n'aura rien d'une sinécure.
La championne olympique 2021 n'aborde pas ce tournoi dans les meilleures dispositions: contrainte de déclarer forfait à Roland-Garros en raison d'une blessure à un poignet, elle n'est revenue à la compétition que la semaine dernière. Avec à la clé une lourde défaite 6-1 6-2 au 1er tour contre la Russe Ekaterina Alexandrova. L'optimisme n'est guère de mise.
Le constat vaut également pour la deuxième Suissesse en lice mardi. Jil Teichmann n'a en effet jamais gagné le moindre match sur le gazon londonien, que ce soit dans le tableau final (quatre apparitions) ou en qualifications (défaite au 1er tour en 2024). Mais elle aura sa chance face à l'Italienne Lucia Bronzetti, elle aussi plus à l'aise sur terre battue que sur herbe.
L'Inter Milan de Yann Sommer a connu l'élimination dès les 8es de finale du Mondial des clubs.
Le finaliste malheureux de la dernière Ligue des champions s'est incliné 2-0 face à Fluminense lundi à Charlotte.
Yann Sommer a vécu un début de match cauchemardesque. L'ex-gardien de l'équipe de Suisse a dû s'avouer vaincu dès la 3e minute, sur une tête à bout portant du vétéran German Cano (37 ans) qui a pu reprendre un centre freiné par un défenseur intériste. Le 2-0, signé Hercules, est tombé à la 94e alors que l'Inter jouait son va-tout.
Les Brésiliens de Fluminense, qui n'ont cadré que 4 tirs (tout comme l'Inter), disputeront leur quart de finale vendredi à 21h (heure suisse) à Orlando. Ils se frotteront vraisemblablement au Manchester City de Manuel Akanji, qui doit affronter les Saoudiens d'Al Hilal.