Critiquée pour sa gestion, la présidente de la Protection suisse des animaux Nicole Ruch veut se retirer des affaires opérationnelles de l'association. Elle se limitera à l'avenir à des tâches stratégiques, a-t-elle déclaré au SonntagsBlick.
Les postes vacants au sein de l'association seront repourvus «le plus rapidement possible», a-t-elle déclaré dans l'interview publiée en ligne samedi soir. Concernant l'enquête du Ministère public bâlois sur des soupçons de gestion déloyale et d'opérations immobilières douteuses, elle a déclaré n'avoir connaissance d'«aucun indice» de faits pénalement répréhensibles.
Nicole Ruch préside la Protection suisse des animaux (PSA) depuis 2021. Deux membres du comité suspendus avaient déposé, en avril, une plainte pénale contre la présidente et d'anciens collègues du comité. De nombreux reproches concernent la période précédant son arrivée à la présidence, a déclaré Nicole Ruch:
Elle rejette les critiques selon lesquelles elle aurait dirigé l'association de manière autoritaire et peu transparente. «Je peux parfois avoir du tempérament. Mais je suis toujours à l'écoute des gens, je leur témoigne de l'empathie».
Selon Nicole Ruch, l'association de protection des animaux n'a pas connu jusqu'à présent de baisse des donations en raison des querelles. «Actuellement, nous ne voyons pas d'effondrement». Les dons traditionnels sont en léger recul depuis des années, tandis que les legs et les donations de fondations sont en augmentation.
La PSA s'engage depuis plus de 160 ans pour le bien-être des animaux. Elle emploie 80 collaboratrices et collaborateurs. Septante sections en Suisse et au Liechtenstein gèrent entre autres des refuges, des centres de soins et d'accueil pour animaux. La PSA finance ses activités exclusivement par des dons. (jah/ats)