A l'aube de la nouvelle année, le traditionnel sondage de Comparis sur les finances des Suisses révèle une population qui n'a jamais été aussi pessimiste depuis six ans.
La hausse des primes de l'assurance maladie et les prix élevés de l'énergie sont les principales raisons invoquées:
Selon l'institut de sondage, les personnes interrogées dont le revenu brut du ménage est inférieur à 4000 francs par mois sont 41,8% à s'attendre à pire:
Conséquence, la plus grande part des personnes interrogées (44,7%) déclare devoir faire une croix sur certaines envies. Suivent, à 23% à égalité, celles estimant qu'elles doivent se serrer la ceinture et celles assurant qu'elles peuvent s'acheter tout ce qu'elles veulent, ou presque.
Elles sont moins de 5% à se définir aux extrêmes, à savoir qu'elles n'arrivent pas à joindre les deux bouts ou qu'elles peuvent s'acheter tout ce qu'elles veulent, sans exception. Mais parmi les personnes touchant des bas salaires, 49% affirment devoir compter chaque franc.
Pour plus de trois quarts des personnes interrogées, c'est la forte hausse des primes d'assurance maladie qui est la principale raison de leurs perspectives financières pessimistes. Elles étaient deux fois moins nombreuses dans ce cas l'an dernier.
Même les participants à l’enquête qui ne sont pas pessimistes ressentent la hausse croissante des prix, souligne Comparis:
Le sondage, représentatif, a été réalisé auprès de 1047 personnes de toutes les régions de Suisse durant le mois de décembre. (ats/jch)