Le trio de tête des patrons de grandes entreprises cotées en Suisse les plus payés a connu un changement notable l'an dernier avec l'éviction de celui de Novartis, Vasant Narasimhan, au profit de Mark Schneider, à la tête de Nestlé. Pour sa dernière année aux manettes de Roche, Severin Schwan conserve son titre avec une marge non négligeable sur le patron d'UBS Ralph Hamers.
Malgré une progression de près de 10% , Ralph Hamers, prochainement remplacé par Sergio Ermotti à la tête d'UBS, demeure à bonne distance du président désigné du géant pharmaceutique Severin Schwan. Son homologue Mark Schneider complète le podium.
La plus généreuse augmentation, à durée et fonction comparables, revient au patron du gestionnaire d'actifs Partners group, dont la paie a bondi de plus de 16% pour s'établir à 9,08 millions. Guillaume Daniellot, directeur général du géant de l'industrie dentaire Straumann a vu la sienne gonfler de près de 15% à 3,85 millions.
A l'inverse, la rémunération de Frankie Ng, aux commandes du béhémoth de l'inspection et de la certification SGS - éjecté du Swiss market index (SMI) par Sonova - a été élaguée de plus d'un tiers à 4,37 millions.
En queue de classement, le dernier patron de Credit Suisse, Ulrich Körner, a perçu 2,5 millions sur cinq mois. Son prédécesseur à la tête de la banque, désormais en voie d'assimilation par UBS, Thomas Gottstein, avait touché en 2021 quelque 3,75 millions pour une année complète.
Ce classement des rémunérations de dirigeants a été établi par AWP data sur la base des rapports annuels des sociétés figurant au Swiss leader index (SLI). AMS-Osram, Richemont, Logitech et Sonova n'ont à ce jour pas publié ce document.