Il faudra que les recrues se ramonent le nez. Un test PCR ou antigénique est désormais imposé aux militaires. Evidemment il faudra que le résultat soit négatif pour entrer à la caserne. Le coût du test sera remboursé par l’armée, mais que faire s'il est positif?
Le Covid punit un peu les soldats. En effet, pour maintenir des conditions favorables sur le front du Covid, les sorties et congés des militaires seront suspendus pendant au moins tout le mois de janvier pour les écoles de recrues et de cadres ainsi que les services de perfectionnement de la troupe.
Par ailleurs, la suspension permettra aussi de mettre suffisamment de temps à disposition pour obtenir une vue d’ensemble de l’état de santé des soldats suisses à l’aide de tests réguliers en service.
Cela dépend de l'évolution de la situation épidémiologique. Le commandement de l’armée analyse l’évolution de la situation très en détail.
En tant que mesure de protection supplémentaire, une nouvelle entrée en service échelonnée est également envisagée pour l’école de recrues d’hiver, ce qui impliquerait un début d’instruction à distance pour une partie des cadres et des recrues. Cette façon de faire avait déjà été mise en œuvre il y a un an. La décision finale sera prise début 2022.
Selon le commandement, les écoles de recrues et de cadres sont essentielles pour l’engagement de l’armée et la garantie à long terme de ses effectifs. C’est pourquoi il est judicieux de les maintenir comme prévu. Il en va de l’intérêt de la disponibilité de base de l’armée, et donc aussi du soutien que celle-ci peut apporter – à l’avenir également – aux autorités civiles. Par exemple en appui au système sanitaire. (jah)