
Keystone
Une étude inédite en Suisse coupe court aux spéculations selon lesquelles les assurés à basse franchise se feraient plus soigner une fois leur franchise atteinte, les coûts étant pris en charge par l'assurance-maladie.
06.02.2024, 17:3406.02.2024, 17:34
Le système de franchises de l'assurance-maladie ne pousse pas les patients à la surconsommation de soins inutiles, selon une étude publiée mardi. Ce résultat contraste avec les arguments avancés par les défenseurs d'une hausse des franchises minimales pour freiner les coûts de la santé.
«Les chercheurs de l'Université de Saint-Gall, qui ont réalisé l'étude, constatent certes une hausse des prestations médicales consommées une fois la franchise dépassée, mais cette tendance n'est pas significative»
Déclaration du Groupe mutuel, mandataire de l'étude
Le débat est actuellement vif autour des mesures visant à réduire les coûts de la santé et donc faire baisser les primes d'assurance-maladie qui explosent.
Le peuple votera d'ailleurs le 9 juin sur une initiative socialiste pour limiter les primes à 10% du revenu, et sur une autre du Centre pour l'instauration d'un frein aux coûts de la santé.
Parmi les autres pistes esquissées, le patron de l'assurance-maladie KPT prône par exemple pour l'imposition d'une franchise à 10 000 francs pour les millionnaires.
«L'étude montre que le système de franchise a fait ses preuves en Suisse et qu'il ne crée pas de mauvaises incitations à la consommation médicale, ni chez les assurés ni chez les fournisseurs de prestations»
Le responsable du Secrétariat général du Groupe Mutuel, Daniel Volken
L'équipe de l'Université de Saint-Gall a analysé les comportements en matière de santé d'assurés au bénéfice de franchises les plus basses (300 francs) et les plus hautes (2500 francs). Les données anonymisées ont été fournies par le Groupe mutuel. (ats/jch)
Elle vit avec la forme la plus grave de l'endométriose
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