Avec l'irruption des nouveaux variants du coronavirus, la rapidité du déploiement des vaccins est cruciale, a souligné le président de la Confédration, Guy Parmelin. D’ici à fin juillet, la Suisse recevra 8.1 millions de doses des vaccins déjà autorisés (Moderna, Pfizer/Biontech), a précisé le ministre de la santé, Alain Berset. La procédure d’évaluation pour le vaccin d’Astrazeneca est en cours chez Swissmedic.
Les deux fabricants ont alors garanti qu'ils pourraient livrer dans les délais. Si d’autres vaccins venaient à être autorisés, ces quantités pourraient fortement augmenter.
La Confédération transmettra directement les doses aux cantons. Ceux-ci sont prêts à les recevoir et les injecter, a confirmé la vice-présidente de la Conférence des directeurs de la santé (CDS), Rebecca Ruiz. Cependant, tant qu'il n'y aura pas eu confirmation de livraison de vaccins par l'OFSP, ils ne seront pas disponibles.
L'important est d'assurer un développement stable de la vaccination. Si la Suisse peut recevoir les vaccins et les distribuer, la campagne sera un succès, a estimé M. Berset. «Nous avons une bonne situation», a déclaré Berset. Il y a six mois, personne n'aurait pensé que la campagne de vaccination serait aussi avancée, a-t-il ajouté. Toutes les personnes vulnérables devraient être vaccinées d'ici le 20 avril.
Plus de la moitié des personnes vaccinées auront reçu leur deuxième dose d'ici fin juin, a précisé Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'OFSP. A partir du mois d'août, sans nouveau variant qui échappe au vaccin, il y aura assez de personnes vaccinées pour que les mesures de restrictions ne soient plus nécessaires, a-t-elle ajouté.
Au-delà de l'accès aux vaccins et de la logistique, il est nécessaire qu'une grande partie de la population soit prête à se faire vacciner pour la réussite de cette campagne.
(ats/ade)