
Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger, à gauche, et le conseiller fédéral Alain Berset, à droite.Image: sda
Des assouplissements importants auront lieu «la semaine prochaine», estime le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé, Lukas Engelberger, dans un entretien diffusé vendredi par les journaux de Tamedia.
11.02.2022, 06:0411.02.2022, 12:32
Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger attend «une première étape importante» dans les assouplissements des mesures anti-Covid-19 dès la semaine prochaine. «La deuxième suivra quelques semaines plus tard, le cas échéant».
Le dirigeant préconise une ouverture par étapes:
«D'un point de vue social ou psychologique, cette solution est meilleure. Tout lever d'un coup donnerait l'impression que c'est la fin de la pandémie»
Lukas EngelbergerTamedia
Or, remarque le ministre bâlois de la santé, un tiers des tests sont actuellement positifs en Suisse et une quinzaine de décès sont enregistrés quotidiennement:
«Il faut éviter que les chiffres ne repartent à la hausse. Une certaine prudence permettrait d'observer les conséquences des allégements et de réagir si nécessaire»
Système de surveillance à maintenir
Au cours de la consultation lancée par le Conseil fédéral, une majorité de cantons a choisi un retour rapide à la normalité plutôt qu'une levée des restrictions par étapes. Les petits cantons de Suisse centrale (ZG, SZ, UR, NW/OW, GL) sont les plus pressés. La plupart des autres cantons se montrent plus prudents.
Les positions divergent cependant sur l'obligation du masque sanitaire dans les transports publics, commerces et hôpitaux:
«Je note que les cantons qui privilégient la variante la plus rapide plaident malgré tout pour un maintien du masque dans certains cas, comme les transports publics ou les hôpitaux. Le jour où on pourra l'enlever partout, ce sera vraiment le signe que le coronavirus sera derrière nous.»
Lukas Engelberger
Lukas Engelberger plaide pour un système de surveillance plus fort que celui de la grippe, Sentinella.
«L'obligation d'annonce et l'isolement doivent rester en place», dit-il. Il appelle à maintenir également une stratégie de tests «pour garder une visibilité sur ce qu'il se passe et pouvoir réagir, si de nouveaux variants apparaissent». (ats/jch)
Dans nos colonnes la semaine dernière, la jeune socialiste Mathilde Mottet, menacée de mort, accusait l'UDC de «légitimer» des discours menant à ce genre de menaces. La présidente des femmes romandes du parti lui répond.
La semaine dernière, une troisième lettre de menaces contre des politiciens de gauche était publiée sur les réseaux sociaux. Après deux élus vaudois, c'était au tour de la Valaisanne Mathilde Mottet, qui avait fait un doigt d'honneur au drapeau suisse le jour du 1er août, de recevoir des menaces glaçantes.