«Nous regrettons que le Conseil fédéral assouplisse bien plus prudemment que demandé par de nombreux cantons.» C'est la réaction à chaud de la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé, rendue publique dans la foulée de la conférence de presse, menée par Alain Berset, vendredi après-midi. Les terrasses ne rouvriront pas avant fin avril et la menace d'une violente 3e vague a poussé le Conseil fédéral à ne pas prendre de risques inconsidérés.
Ils espéraient également «le passage de l’obligation de travail à domicile à une recommandation de travail à domicile» et que le présentiel soit à nouveau possible dans les hautes écoles. On rappelle enfin que la moitié d'entre eux voulaient une ouverture des espaces intérieurs des restaurants en plus des terrasses.
Vaud s'est montré particulièrement déçu vendredi et «appelle fermement les autorités fédérales à observer un calendrier d’appréciation des mesures d’allègement toutes les deux semaines et non le 14 avril».
De manière générale, les cantons «attendent désormais du Conseil fédéral que, lors des prochaines étapes, il tienne compte des progrès de la vaccination et de l’élargissement des tests». Une attente qui devrait être comblée, du moins théoriquement, puisque Berne compte dérouler les prochaines semaines en trois phases. Dont la dernière permettrait de lever les restrictions, pour autant que toutes les personnes qui l'ont souhaité soient vaccinées. (fv)