
Image: KEYSTONE
Un Finlandais atteint de schizophrénie paranoïaque a été condamné vendredi à sept ans de prison et à l'internement pour l'assassinat et le viol d'une jeune médecin à Genève.
28.05.2021, 19:5030.05.2021, 10:24
Les faits sont glaçants et relèvent de l'indicible, a relevé Fabrice Roch, le président du Tribunal correctionnel. L'homme a profané le corps de la victime de son vivant et alors qu'elle était morte, a-t-il indiqué.
Le Tribunal correctionnel l'a reconnu coupable de meurtre avec la circonstance aggravante de l'assassinat, de viol, d'atteinte à la paix des morts, de contrainte, de séquestration et de vol. La peine prononcée tient compte de la responsabilité fortement restreinte au moment des faits. L'homme est atteint de schizophrénie paranoïaque.
«Voyage pathologique»
Malade depuis plusieurs années mais refusant de se soigner, l'homme qui se sentait persécuté, vagabondait à travers le nord de l'Europe dans une espèce de «voyage pathologique» avant d'arriver à Genève le 13 mars 2018 à bord d'un véhicule volé.
Le Finlandais n'était pas présent au moment de la lecture du verdict. Le président l'a fait expulser, car il lisait une déclaration incohérente en anglais et refusait de se taire. Très agité et refusant d'obtempérer, il avait déjà été sorti de la salle à deux reprises jeudi pendant son procès.
Le rappel des faits
La nuit du 14 mars 2018, la jeune médecin âgée de 26 ans rentrait chez elle après une journée de travail. L'assassin l'a suivie et s'est introduit dans son appartement, où il l'a frappée avec acharnement au visage et sur le corps et l'a violée. Il l'a ensuite étranglée. L'homme ne connaissait pas la victime.
(ats)
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