A Romont (FR), les pleureuses reprennent dans l'après-midi du Vendredi saint une coutume du XVe siècle: la procession des Traîne-Croix, représentation vivante du mystère de la Passion et cérémonie de pénitence.
Celle-ci débute à l'église avec la lecture de la Passion. Lors de l'évocation du Cortège funèbre, les fidèles se mettent en route et un long cortège défile dans les rues de la ville haute.
Les Pleureuses, vêtues et voilées de noir, suivent lentement la Vierge, représentée par une jeune fille, elle-même précédée d'une grande croix portée par un pénitent en cagoule noire. Les femmes portent les instruments de la Passion du Christ sur des coussins écarlates: couronne d'épines, fouet, clous, marteau, tenailles, ainsi que le suaire de sainte Véronique.
Les intempéries ont par contre eu en partie de raison de la tradition dans la commune tessinoise qui se répète chaque année depuis 1798 . La procession du jeudi n'a pas eu lieu.
A Wuppertal, à l'ouest du pays, environ 70 acteurs amateurs ont rejoué le calvaire du Christ pour la foule.
Suivant la traditionnelle Via Crucis, le chemin de croix de Jésus était illustré par des scènes en costumes d'époque, devant un public attentif.
Au Portugal, des acteurs ont également donné de leur personne afin d'apporter le plus possible de réalisme à la crucifixion.
Dans le village d'Ourem, les rues médiévales ont servi de décors à une centaine de comédiens et de figurants locaux rassemblés pour représenter les dernières heures de la vie de Jésus.
A Paris, l'archevêque Laurent Ulrich a mené la procession du Vendredi saint, croix sur l'épaule, sous le regard de la Basilique du Sacré-Coeur.
A New Delhi, la foule s'est rassemblée pour voir la procession chrétienne en hommage au Vendredi saint.
Dans la ville de Mumbai également, des comédiens ont rejoué le calvaire du Christ en costume d'époque, avec les éternels cheveux longs et la barbe de Jésus.
A Nairobi, un acteur local a lui aussi porté le costume de Jésus ainsi que sa croix, rejouant les scènes avec Marie-Madeleine et ses bourreaux, les soldats romains.
Dans la capitale de cette autre état africain, Lagos, des comédiens ont rejoué la scène pour un hommage du Vendredi Saint. L'acteur qui porte la croix a été maculé de sang pour imager sa souffrance. (joe/ats)