
Image: DPA-Zentralbild
Chaque année, les experts se demandent s'il y aura beaucoup de tiques. Selon une étude neuchâteloise, on a maintenant la réponse: il faut regarder du côté des hêtres.
Si les hêtres ont produit beaucoup de graines, il y aura beaucoup de tiques deux ans plus tard. Voici en substance ce que révèle une étude menée par l'Université de Neuchâtel (Unine) faisant l’objet d’un article dans la revue scientifique Parasites and Vectors. Techniquement, ça marche comment?
- L'augmentation du nombre de graines de hêtre entraîne une hausse des rongeurs s'en nourrissant.
- Ces derniers sont les principaux hôtes des tiques.
- Il s'ensuit que la densité de tiques infectées par la borréliose de Lyme augmente.
Le lien entre les hêtres et la borréliose de Lyme, une infection bactérienne véhiculée par les tiques, constitue une étape importante pour la recherche, relève l'Unine. L'incidence de cette maladie, ainsi que d'autres transmises par ces ectoparasites est en constante augmentation en Europe.
«Il s'agit de la première étude en Europe à démontrer que la production de graines influence la densité des nymphes infectées et donc le risque de borréliose de Lyme»
Cindy Bregnard, auteure de l'étude
Les chercheurs supposent que leurs conclusions peuvent également s'appliquer à d'autres maladies transmises par ces parasites, comme l'encéphalite à tiques. (ats/asi)
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source: imgur
Près de 50 000 réfugiés ukrainiens auraient déjà été accueillis en Suisse. Un nombre qui inquiète l'UDC et le PLR, les deux partis proposent des mesures pour limiter l'afflux.
Depuis le début de l'invasion russe, en Ukraine, de nombreux habitants de ce pays d'Europe de l'Est ont pris la fuite. Selon l'ONU, plus de douze millions de personnes auraient déjà quitté leur pays, notamment en direction de la Suisse. Ainsi, près de 50 000 Ukrainiens se trouveraient actuellement dans le pays.