C'est historique. Vingt années après son adhésion aux Nations unies, la Suisse est élue au Conseil de sécurité pour la période 2023-2024. La Confédération a obtenu les deux tiers des voix des 193 pays membres de l’ONU et détient désormais avec Malte les deux sièges du bloc d’Europe occidentale, sans concurrence.
Dès le 1er octobre 2022, les présidents de l'organe exécutif onusien devront relayer à la Suisse tous les documents importants sur les réunions de celui-ci.
Interrogée mercredi dans le 19h30 de la RTS, l'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, qui a déposé la candidature de la Suisse en 2011, a estimé que les sanctions économiques qui peuvent être décidées par le Conseil de sécurité n'étaient «pas contraires à la neutralité», ajoutant que la Suisse prenait des sanctions économiques «depuis bien avant d'appartenir à l'ONU».
Le moment est hautement symbolique car la Suisse œuvre depuis des années afin d'améliorer les méthodes de travail du Conseil de sécurité. (mndl)