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Pétition

Pétition contre la reconnaissance faciale dans l'espace public

Pétition contre la reconnaissance faciale dans l'espace public

Ces technologies permettent aux autorités et autres entités privées de surveiller les lieux publics 24 heures sur 24 de manière entièrement automatisée.
Ces technologies permettent aux autorités et autres entités privées de surveiller les lieux publics 24 heures sur 24 de manière entièrement automatisée.
Trois organisations veulent interdire la reconnaissance faciale automatisée et la surveillance biométrique de masse dans l'espace public en Suisse. Elles ont lancé jeudi une pétition en ce sens.
18.11.2021, 00:0118.11.2021, 18:08

La Suisse ne dispose pas actuellement d'une législation efficace pour limiter l'utilisation des systèmes de reconnaissance faciale, relèvent Amnesty International, AlgorithmWatch CH et Société Numérique dans un communiqué. Ces technologies permettent aux autorités et autres entités privées de surveiller les lieux publics 24 heures sur 24 de manière entièrement automatisée.

Les trois organisations relèvent que ces systèmes sont de plus en plus utilisés en Europe et qu'il est probable qu'une loi autorisant un large recours à ces technologies soit prochainement instaurée en Suisse. Celles-ci pourraient aussi se répandre même en l'absence d'une base juridique suffisante.

«Légalité douteuse»

Selon les trois organisations, des enquêtes ont récemment montré que les forces de police suisses travaillent déjà avec des logiciels de reconnaissance faciale. «Or, des doutes existent sur la légalité de telles pratiques».

Erik Schönenberger, directeur de Société Numérique, affirme:

«C'est un premier pas alarmant vers une surveillance de masse généralisée qui ne viserait plus seulement les criminels mais la population tout entière»

Pour lui, le danger provient surtout de la possibilité de combiner surveillance vidéo et reconnaissance faciale.

L'aspect sécuritaire mis en avant se fait au prix d'une grave atteinte aux droits fondamentaux de toute une population, estime encore Schönenberger. «Les technologies de reconnaissance faciale sont en outre souvent discriminatoires, car elles reconnaissent moins bien des visages qui ne sont ni blancs, ni masculins». La surveillance de masse est donc inconciliable avec les droits fondamentaux, conclut-il. (ats)

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