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Avoir un nom à consonance étrangère est un handicap en Suisse. Du moins en politique, où la chance de se faire élire par le peuple est moindre.
28.07.2021, 12:4428.07.2021, 16:28
Les personnes dont le nom a une consonance étrangère ont moins de chance de se faire élire, selon une étude des universités de Lucerne et de Genève.
Les auteurs de l'étude ont analysé 600'000 bulletins de vote de l'élection au Conseil national de 2015. Ceux-ci contiennent des informations détaillées sur le nombre de fois qu'un candidat a été biffé ou ajouté à une liste de parti.
Comment mesurer?
Sur la base d'un lexique en ligne qui liste tous les noms de famille des communes, les auteurs de l'étude ont différencié les candidats avec un nom «suisse» de ceux qui ne portent pas un nom typiquement helvétique.
Les premiers apparaissent dès avant 1940 dans le lexique, les deuxièmes dès 1940 et, selon l'impression des électeurs, indiquent un contexte de migration.
La double peine
Les résultats montrent que les personnes qui n'ont pas de nom typiquement helvétique sont doublement discriminées:
- Ils sont plus souvent retirés des listes de parti. Ceci indique une dévalorisation des candidats «étrangers», un phénomène plus présent parmi les électeurs de droite.
- Les électeurs cumulent plus souvent le nom des candidats «suisses». Ils préfèrent ces candidats et leur fournissent un avantage, notent les auteurs de l'étude. Cette forme de discrimination est perceptible dans les partis de droite et du centre.
Les partis peuvent contrer cette discrimination grâce aux listes. Ils peuvent concéder aux candidats avec un nom à consonance étrangère une place plus importante sur leur liste. (ats/gch)
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