En août dernier, il fallait voir la cohue à la rue du Petit-Chêne, à Lausanne. Une queue de tous les diables, fourrée de curieux, devant une boutique un poil spéciale: la Quequetterie. A l'intérieur, une déco rose prépuce et une excitation digne du Spring Break.
Au menu, des vulves «Cugar» et «Pussiny'N Cream», mais aussi des pénis «Happy Bite Day» et «Sexy Coconut». Des gaufres explicites qui ont très vite durci le taux de cholestérol des plus jeunes Lausannois et Lausannoises. watson, toujours en tête des tendances les moins évidentes, s'était évidemment rué sur place pour goûter au sucre défendu.
L’entrepreneuse parisienne derrière tout ça s’était fortement inspirée d’un concept repéré «en Thaïlande et à Madrid», qu’elle a adapté... à sa sauce... en 2020, avec un premier shop à Paris.
Trop de concept tue le concept? Il semble en tout cas qu'il y ait une couille dans le potage. A peine un an plus tard, branle-bas de combat: la société, du moins à Lausanne, se retrouve la queue entre les jambes. Selon Lausanne cités, la devanture s'est chaudement rhabillée, pour n'afficher qu'un triste message: «Chers clients, notre boutique est actuellement fermée. A très vite!» A très vite? Really?
Le journaliste du média local a voulu en avoir le cœur net, en contactant la régie de l'immeuble:
Un coït pâtissier qui peut paraître très court, comparé à la passion des débuts. Notons enfin que ce concept ne semble pas subir la même débandade partout. Ce 14 juillet (sans pétard), la ville de Poitiers vient d'accueillir une nouvelle succursale d'organes génitaux comestibles.
Alors que le journaliste de Lausanne cités affirme ne pas avoir pu entrer en contact avec la fondatrice de la société, Taziana Jurdi, cette dernière s'est montrée plutôt bavarde à Poitiers, ce matin, pour le journal Centre-presse: «Poitiers a été l'une des villes les plus demandées sur Instagram pour s'y installer. C'est un concept qui se veut fun, joli et bon, avec des produits de qualité.»
Sans rancune et bonne chance Poitiers!
(fv)