Natalie Rickli, conseillère d’Etat zurichoise, prend à partie les non-vaccinés. «Toute personne qui s'oppose à la vaccination devrait remplir des directives anticipées (red: un document qui fait connaître ses désirs à l'avance en matière de santé) dans lequel elle confirme qu'elle ne veut pas d'hospitalisation et de soins intensifs en cas de maladie liée au Covid», déclare-t-elle au Tagesanzeiger. Ce n'est pas une exigence, «mais je pense que ce serait cohérent».
Pour la membre de l'UDC, la solution à la pandémie est claire: «Vacciner, vacciner, vacciner». Pourtant, il est bien connu que tout le monde au sein du premier parti de Suisse n'est pas sur la même longueur d'onde. En effet, environ la moitié des électeurs de l'UDC se sont prononcés contre la vaccination. Néanmoins, Rickli a intensifié la campagne de vaccination dans le canton de Zurich après les vacances.
Des fourgons de vaccination ont ainsi été mis à la disposition des municipalités, des établissements d'enseignement et des associations. Le centre de vaccination Triemli rouvrira ses portes dans quelques jours et, à partir de la mi-septembre, un tram de vaccination circulera dans la ville de Zurich.
Dans l'interview donnée au journal alémanique, Natalie Rickli se prononce également en faveur de l'exigence d'un certificat Covid:
Les personnes non vaccinées, selon Rickli, prolongent la pandémie. «À cause d'eux, nous avons des mesures, ils représentent une charge pour le système de santé» a, par ailleurs, déclaré la politicienne.
La directrice de la santé constate que le système de santé est de nouveau en difficulté. Natalie Rickli qualifie de «tendue» la situation dans les hôpitaux, en particulier dans les unités de soins intensifs.
Et ils ne sont pas tous, loin s'en faut, âgés et à risque, comme la conseillère d'Etat en a elle-même fait le constat: