Suisse
Zurich

Le canton de Zurich veut supprimer le français précoce

Le canton de Zurich veut supprimer le français pour certains écoliers

Le Parlement zurichois veut repousser l’apprentissage du français au secondaire, contre l’avis du gouvernement et de la stratégie nationale.
01.09.2025, 12:1501.09.2025, 12:16

Le parlement zurichois remet en question à son tour le français dit «précoce» à l'école publique. Contre l'avis du gouvernement, il a adopté, lundi, une motion exigeant le renvoi au secondaire de l'enseignement de la langue de Molière.

La motion a été acceptée par 108 voix contre 64. Le texte de la députée Kathrin Wydler (Le Centre) demande de créer les bases légales pour que le français ne soit enseigné qu'à partir de la 9e année scolaire (1ère classe du secondaire l), et non plus dès la 5e année de l'école primaire.

Vaud et Zurich vont signer lundi une convention pour favoriser la coop
Keystone

Le gouvernement recommandait de rejeter la motion. Mettre en oeuvre ce texte signifierait s'écarter unilatéralement de la stratégie linguistique de la Conférence des directeurs et directrices de l'instruction publique (CDIP), ce qu'il refusait.

L’enseignement du français à l’école primaire est remis en question dans d'autres cantons alémaniques, comme Bâle-Campagne, St-Gall et Thurgovie. Le Parlement d'Appenzell Rhodes-Extérieures a adopté en mars dernier une motion dans ce sens. (jah/ats)

Notre avis sur le dernier album de Sabrina Carpenter
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Le CHUV pourrait supprimer 50 postes
Le CHUV à Lausanne doit réorganiser sa recherche en oncologie et thérapie cellulaire. L'hôpital, propriété de l'Etat de Vaud, annonce mardi ouvrir les négociations en vue d'un plan social, sachant que 50 postes pourraient être supprimés à terme.
Des postes à l'interne du CHUV ont déjà été identifiés et pourront être proposés aux personnes concernées. Certains profils pourraient aussi intéresser et rebondir au sein de l'Université de Lausanne (UNIL), relève Claire Charmet, directrice du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), contactée par Keystone-ATS.
L’article