Les pro-vaccins contre le Covid ont des points communs. C'est ce que montre une enquête menée par les Hôpitaux universitaires de Genève. Les résultats sont publiés ce lundi.
4'067 participants ont été interrogés au sein de la population genevoise en mars 2021. Plus des trois quarts (75,7%) étaient favorables au vaccin contre le Covid-19, même si la majorité hésitait encore pour leurs enfants, explique le communiqué.
L'acceptation du vaccin était plus élevée chez:
Les raisons les plus fréquemment invoquées par les personnes ayant l'intention de se faire vacciner étaient le désir de revenir rapidement à une vie normale, de se protéger eux-mêmes et leur entourage (voire toute la société), ou encore de voyager.
Selon la médecin Ania Wisniak (HUG/UNIGE), première auteure de l'étude:
L’argument le plus fréquemment invoqué par les personnes qui n’avaient pas l’intention de se faire vacciner était une «préférence pour l'attente».
Une explication étayée par une envie de laisser la place aux plus vulnérables, d’avoir plus d’informations ou d’observer les conséquences éventuelles chez les personnes vaccinées.
L'étude des HUG montre aussi que la majorité des défavorables au vaccin ne peut pas être qualifiée de «vaccino-sceptique». Il s'agissait plutôt de personnes en attente de décision. 13% d'entre elles uniquement refusent de manière générale tout type de vaccin.
L'étude a aussi révélé que beaucoup de sondés, initialement sceptiques, ont changé positivement d'avis suite à l'ouverture de la vaccination. (Comm/ASe)