La Suisse ne se rendra pas les mains vides à la COP26
Même si la loi CO2 a été rejetée, la Suisse n'ira pas à la COP26 les mains vides, affirme le chef de la délégation helvétique. Elle a déjà soumis ses engagements, notamment la réduction des émissions de CO2 de moitié d'ici à 2030 et la neutralité carbone en 2050.
L'ambassadeur suisse reconnaît cependant que la Suisse sera dans une position délicate après le rejet en votations de la loi sur le CO2 en juin.
La Suisse va augmenter son soutien financier d'ici 2024
Le chef de la délégation suisse estime que les grands émetteurs de CO2 ne font pas suffisamment d'efforts. Certains d'entre eux, comme l'Inde, le Brésil ou l'Arabie saoudite n'ont pas encore soumis leurs stratégies à long terme, note-t-il. Quant à la Chine, elle «fait beaucoup, mais elle reste le plus grand émetteur de CO2 au monde et il est indispensable qu'elle aussi arrive à la neutralité climatique en 2050».
Un engagement plus fort du G20, qui se réunit fin octobre à Rome, pourrait faire bouger les fronts, estime l'ambassadeur Perrez. «Si tous les membres du G20 adoptaient les objectifs de l'accord de Paris, la température globale de la planète n'augmenterait 'que' de 1,7 degré, alors que la trajectoire actuelle est une hausse de 2,7 degrés.»
«Chaque hausse d'un dixième de degré que l'on peut éviter est un grand succès, en particulier pour les pays les plus pauvres et les plus vulnérables», souligne encore le diplomate. (ats/jch)