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Talent du FCB, Riola Xhemaili imite un champion du monde et vise haut

riola xhemailli
Riola Xhemaili a complètement renoncé à ses loisirs pour se consacrer au football.Image: watson

Talent du FCB, Riola Xhemaili imite un champion du monde et vise haut

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Elle a quitté la maison à 15 ans pour rejoindre le campus du FCB, à Münchenstein. Trois ans plus tard, elle est aujourd'hui courtisée par les plus grands clubs européens. Riola Xhemaili est une femme réfléchie, sûre d'elle, qui a même fait de ses chaussettes sa marque de fabrique.
12.04.2021, 07:5410.03.2022, 09:34
Aya Baalbaki
Aya Baalbaki
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Riola Xhemaili

Née le 5 mars 2003 (18 ans) à Soleure.
Club actuel: FC Bâle
Poste: milieu de terrain
Carrière: FC Bâle (2018-aujourd'hui), FC Soleure (2013-2018)
Equipe nationale: 4 sélections

Il est dimanche après-midi et le soleil brille. J'ai rendez-vous avec Riola Xhemaili dans sa deuxième maison, le campus du FC Bâle. «Tu es venue d'Argovie juste pour moi?», demande-t-elle interloquée, un sourire sur le visage. Je vois d'emblée que la jeune femme de 18 ans paraît clairement plus mature et déterminée que je ne l'imaginais. Pour son âge, la footballeuse dégage beaucoup d'assurance et de confiance en elle. Cela me frappe.​

En passant devant ce qui ressemble à un nombre infini de terrains de football alignés les uns à côté des autres, Xhemaili prend place sur un banc libre. Avec son pull du FCB, son legging et son short de sport noirs, elle pourrait difficilement paraître plus à l'aise entourée de footballeurs. Juste à côté, l'équipe masculine U18 du FC Bâle s'échauffe. «Je m'entraîne avec ces garçons deux fois par semaine. C'est important pour ma progression. D'un point de vue purement physique, il y a des différences gigantesques par rapport aux femmes - cela me sert énormément», déclare la capitaine du FCB. Dont on comprend aisément où elle puise ses qualités de tête et de tacle.

Une histoire de chaussettes

Il suffit de regarder les matches du FCB pour distinguer Xhemaili, même si on ne la connaît pas en personne. Elle attire en effet l'attention avec sa propre marque de fabrique: elle porte ses chaussettes très bas, comme la star du Bayern Munich Thomas Müller. «Comme je fais beaucoup de glissades sur le terrain, mes chaussettes n'arrêtent pas de descendre. A un moment donné, je me suis dit: ‹Zut alors, je vais les laisser en bas au lieu de les remonter encore et encore pour rien.› C'est ainsi qu'est né ce signe distinctif», raconte-t-elle, avec fierté et assurance.

Nous retrouvons tout de suite Riola Xhemaili, mais d'abord un court message publicitaire:

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Mais revenons à nos moutons...

Certes, elle reconnaît que ses coéquipières lui ont déjà conseillé de remonter ses chaussettes, parce que ça ne fait pas chic. Mais «Rio», comme l'appellent les joueuses autour d'elle, ne veut pas être comme toutes les autres. Surtout pas lorsqu'elle évolue sur un terrain de football, son endroit préféré.

Impossible de ne pas la reconnaître avec ce signe distinctif:

Elle accorde davantage de place au style lorsqu'il s'agit de sa coiffure. «Mes cheveux doivent être parfaits pour les matches, il ne doit pas y avoir une mèche qui dépasse. Je ne suis pas vraiment une nana qui exagère, mais oui, je fais attention à mes cheveux.» Par réflexe, elle attrape l'arrière de sa tête et fixe sa tresse. Preuve que sa coiffure est une affaire de cœur.

«Je renonce complètement
à mon temps libre»

Une ambition de taille

Encensée par les médias, courtisée au niveau international et capitaine de son club: on pourrait penser que la vie du grand talent a connu un virage à 180 degrés ces derniers mois: «Il y a effectivement eu plus d'interviews. Je sais que c'est une partie intégrante d'une carrière professionnelle, ce à quoi j'aspire. Et j'aime cet aspect-là», admet-elle, les coins de sa bouche se relevant légèrement sur ces derniers mots. «La seule chose qui a vraiment changé dans ma vie, c'est que je me suis fixé de nouveaux objectifs.» Concrètement? Une place de titulaire en équipe nationale et un contrat en Premier League, idéalement à Chelsea, confie-t-elle.

Viser haut signifie également faire beaucoup de sacrifices. Actuellement, l'internationale suisse s'entraîne six fois par semaine. «Je renonce complètement à mon temps libre. Heureusement, mon entourage est composé de personnes qui connaissent très bien ma situation et sont compréhensives.» Quand d'autres jeunes de 18 ans sortent faire la fête le week-end et testent leurs limites, la milieu de terrain disciplinée préfère passer du temps avec sa famille, à Soleure. Elle rentre directement chez elle après la dernière séance d'entraînement du vendredi.

«Je ne sais pas encore si je vais quitter le FCB dès cet été»

«J'ai déménagé au campus quand j'avais 15 ans. Le FCB m'a dit: ‹Voilà ton appartement, voilà ton apprentissage. J'étais complètement seule.› A ce jeune âge, elle devait déjà cuisiner, laver son linge, faire les courses – autrement dit, gérer des choses d'adultes.

«Je suis capable de cuisiner presque n'importe quoi. Bon, ça ne veut pas dire que je suis douée pour ça. Mais je peux préparer de tout, du curry aux spätzli. Même si je n'arriverai probablement jamais à me rapprocher des talents culinaires de ma maman», plaisante-t-elle avec modestie et détachement. Son plat préféré? Il vient de son pays d'origine, le Kosovo. Il s'appelle «pide» et consiste en un pain plat fourré de feta ou de viande hachée.​

riola xhemaili
Le ballon, grand amour de Xhemaili.Image: watson

La vie de pro à l'étranger

Cet été, Riola Xhemaili terminera son apprentissage de commerce dans une banque. «Je ne sais pas encore si je vais quitter le FCB dès cet été. Ce club a une grande place dans mon cœur. Nous pouvons nous considérer comme chanceux par rapport à d'autres équipes en Suisse: nous sommes payés, disposons d'une infrastructure de pointe et travaillons avec les meilleurs physios et médecins. De plus, mon frère jumeau joue également ici dans l'équipe U19», explique-t-elle d'un ton calme.

«Rio» a du cœur. Elle utilise tout le battage médiatique autour d'elle pour attirer l'attention sur elle en tant que sportive et réaliser son rêve. Son unique objectif est de vivre sa passion. «En Premier League, je pourrais vivre entièrement du football et ne pas avoir à penser à autre chose. L'entraînement et les matches seraient mes activités principales – et il y aurait donc suffisamment de temps pour la récupération. Cette idée me plaît.» Quelle que soit la voie que Riola Xhemaili décide de suivre cet été, elle sait déjà une chose: elle portera toujours ses chaussettes tout en bas sur ses jambes.

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