Tels des amoureux timides, la Suisse et l'Otan sont d'accord pour se rapprocher un peu et étendre leur collaboration. Le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a rassuré mardi la conseillère fédérale, Viola Amherd, sur le maintien d'un partenariat fort si la Finlande et la Suède deviennent membres.
Le Norvégien s'est dit «ouvert» à une relation plus étroite, a affirmé la cheffe du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) à Davos (GR). Mais l'initiative doit venir de la Suisse. Ce à quoi Viola Amherd a répondu être «en train d'étudier» la question, au terme de cette rencontre en marge du Forum économique mondial (WEF). Un rapport est par ailleurs attendu en octobre prochain.
La Suisse fait partie du Partenariat pour la paix entre l'Otan et des Etats tiers. Si la Finlande et la Suède deviennent membres de l'Alliance, elles sortiraient de ce dispositif. Viola Ahmerd ne cache pas avoir été inquiète de cette situation. Mais Jens Stoltenberg a su la rassurer, a-t-elle ajouté.
Le prochain sommet de l'Alliance aura lieu fin juin à Madrid. La possibilité que la Suisse soit conviée n'a pas été discutée. (ats/sia)