Blogs
ça roule

Nos conseils pour bien choisir son vélo de trekking motorisé

Image
Image: Shutterstock
ça roule

Les e-trekking bikes, vous connaissez? Ces vélos tout terrain cartonnent

Dans la foulée du boom des vélos électriques, les vélos de trekking motorisés font un tabac. C’est qu’ils ont tout pour plaire! Confortables, efficaces et polyvalents, ils invitent à sortir des routes pour s’attaquer aux sentiers battus. Un seul bémol: leurs freins ne sont pas toujours à la hauteur.
08.06.2021, 12:1008.06.2021, 15:27
Martin  Bolliger
Martin Bolliger

Ce n’est plus une vague, c’est un raz de marée! Un véritable tsunami! Le succès des vélos électriques emporte tout sur son passage. Y compris… les stocks des marchands. À tel point qu’il faut souvent patienter et qu’il n’est pas rare aujourd’hui que certains attendent leur e-bike aussi longtemps qu’une voiture neuve.

«Le record des ventes établi en 2019 a été pulvérisé l’an passé. Les vélos électriques ont un succès qui se remarque sur les routes suisses.»

Parmi ces nouvelles stars du bitume, les vélos de trekking se taillent une jolie part du succès. Pas étonnant. Quand on regarde leur conception, il y a de quoi être séduits.

Ça roule en partenariat avec le TCS

Retrouvez deux fois par mois les conseils de Martin Bolliger.
Martin Bolliger est expert en mobilité au TCS.
Il ne s'agit pas de contenu payant.

Beaucoup d'atouts

Une position de conduite étudiée pour les longs trajets, un look robuste, des pneus conçus pour affronter graviers et racines, des freins à disque, une fourche avant souvent télescopique et parfois même la possibilité d’ajouter une seconde batterie pour avoir plus d’autonomie: de quoi rêver à des balades sur les petits sentiers et au-delà.

«Et comme les fabricants ont pensé à tout, les garde-boues garantissent de ne pas finir trempés ou couverts de boue et le solide porte-bagages est prêt à embarquer bagages et sacoches»
velo tout terrain
Image: Shutterstock

Cap sur l’aventure, donc. Une aventure qui a tout de même un prix. La fourchette des modèles les plus vendus en Suisse va de 1649 à 4498 francs, pour des vélos permettant de rouler « jusqu’à 25 km/h » et dotés de batterie dont la capacité minimale conseillée est de 500 wattheures (Wh). Ce qui est important, car qui dit longue randonnée dit forcément autonomie.

Les détails qui comptent

Des tests réalisés par le TCS ont prouvé qu’avec une bonne batterie moyenne, cette autonomie atteint entre 47 et 77 km; une valeur qui peut évidemment varier de manière significative en fonction du style de conduite, de la charge (poids du conducteur, bagages, remorque) et de la topographie. L’idéal est donc de pouvoir doter le véhicule d’une seconde batterie, dont le prix peut varier entre 573 et 1190 francs.

Côté moteur, les spécialistes privilégient le moteur central, qui permet une meilleure répartition des masses et un meilleur équilibre grâce à son centre de gravité bas. Ce qui est évidemment un plus sur le terrain. Les partisans du moteur arrière, eux, objectent que le vélo est plus silencieux et que la transmission est plus directe.

«À vous de trouver ce qui vous convient le mieux. Il en va de même pour la manière dont la puissance et le couple sont développés»

Certaines personnes trouvent les vélos un peu moins puissants plus agréables et plus faciles à utiliser. Rien ne vaut donc l’essai qui, soit dit en passant, permet aussi de s'assurer de la bonne taille du cadre qui doit convenir au cycliste.

De façon globale, les vélos testés ont été jugés de bonne qualité. On peut citer entre autres les Cresta, Cube et Diamant, dont le moteur Bosch a été l’objet de nombreuses louanges. Résistants, performants et confortables, ils recueillent d’excellentes notes.

«Le seul point noir est une conséquence directe de leurs qualités : un moteur puissant c’est bien, mais c’est lourd. Surtout avec une ou deux batteries»

Les freins, éléments essentiels

Et quand il s’agit de stopper un engin lourd (23 à 28 kilos parfois, sans chargement ni conducteur), a fortiori si on roule sur un revêtement inégal, les freins sont un facteur absolument essentiel.

Les tests ont prouvé que lesdits freins n’avaient pas toujours suivi les progrès effectués par les moteurs. Les spécialistes se rejoignent donc pour recommander de bien choisir son système de freinage. Des disques d’un diamètre de 180 mm, à l’avant comme à l’arrière, constituent un minimum pour les modèles modernes.

Au test de freinage, seuls les modèles Tour de Suisse et Flyer ont obtenu des notes convaincantes. Au final, choisir son futur compagnon de route implique un choix avisé et une bonne connaissance de ses besoins.

Pour changer d'air...

1 / 8
Des éléphants sauvages s'échappent d'une réserve en Chine
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Les écrivains suisses peuvent se ruiner s'ils font cette erreur
Pour sa deuxième chronique, l'auteur romand Nicolas Feuz revient sur une question essentielle pour nombre d'écrivains: comment bien choisir son mode d'édition et à quoi faire attention.
Au terme de ma première chronique du 15 juin 2025 – un écrivain peut-il vivre de sa plume? – je concluais par une question: les marges financières sont-elles supérieures en autoédition? C’est donc ici l’occasion d’aborder le thème de l’autoédition en comparaison de l’édition traditionnelle. Je pense être bien placé pour le faire, puisque j’ai débuté en autoédition en 2013 avant de glisser vers l’édition traditionnelle en 2018, et que plusieurs de mes livres demeurent, encore aujourd’hui, dans la première catégorie.
L’article