Souvenez-vous, durant cette décennie superhéroïque, Marvel remplissait les salles grâce à ses Avengers pendant que DC Comics enchaînait les fours suite à son Justice League catastrophique. En 2018, l'univers cinématographique DC n'était pas encore en phase terminale et sortait le «pas si mauvais» Aquaman, réalisé par James Wan. Un gros succès pour l'homme aquatique puisqu'il avait fait pleuvoir plus d'un milliard de dollars au box-office mondial. Cinq ans plus tard, après les monumentaux flops de The Flash et de l'inexistant Blue Beetle, le film est le dernier vestige du «DC Extended Universe» qui s'est tout de même érigé sur 14 films. Toujours mis en scène par James Wan, le film nous replonge donc une dernière fois dans les profondeurs sous-marines.
Comme l'univers cinématographique DC est en plein reboot par James Gunn (Les Gardiens de la Galaxie), Aquaman et le Royaume perdu aurait subi de nombreux reshoots à cause des errances du studio. Tout comme The Flash sorti 6 mois plus tôt. Certes, ce n'est jamais un très bon présage, mais comme dit l'adage: on est jamais à l'abri d'une bonne surprise.
Arthur Curry (Jason Momoa), dit Aquaman, a troqué sa vie de vagabond et son penchant pour la bouteille pour la paternité et une vie paisible dans le phare de son père. Sauf que lorsqu'on est le roi des océans et qu'on doit gérer des millions de créatures sous-marines, les problèmes surgissent assez vite.
Ainsi, quand Black Manta (Yahya Abdul-Mateen II), le méchant ridicule du premier volet, revient à la charge, Aquaman va devoir renfiler ses collants. Comme tout bon méchant, celui-ci est désireux de venger son père et semble désormais plus puissant que jamais puisqu'il a en sa possession le Trident noir, le pendant maléfique du trident d'Aquaman. Pour l'affronter, le héros va devoir s'allier avec Orm (Patrick Wilson), son demi-frère et véritable antagoniste du précédent film.
Malgré des effets spéciaux toujours un peu douteux dans les scènes sous-marines, qui rappellent le malaise du premier volet, ou plus récemment La Petite Sirène, le film semble garder ce qui faisait le charme du premier opus. En effet, ce qui rendait Aquaman particulièrement sympathique était sa générosité en termes de divertissement et d'univers. L'action, l'aventure et les batailles épiques semblent toujours être au menu de ce Royaume perdu dont les décors fastes et variés promettent un certain sens du voyage.
Lors de la bataille judiciaire médiatisée en mai 2022 qui opposait Johnny Depp et Amber Heard, la comédienne avait déclaré à la barre qu'en raison de cette affaire, sa présence à l'écran dans Aquaman 2 avait été fortement réduite.
Amber Heard incarne la princesse Mera, l'acolyte du héros dans le premier volet. L'actrice de 37 ans semble bien avoir une présence anecdotique puisqu'elle n'apparait que brièvement dans le montage de la bande-annonce.
Cependant, une récente interview du réalisateur James Wan dans les colonnes d'Entertainment Weekly est venue apporter un éclairage à ces rumeurs. Le cinéaste a expliqué que le cœur du second film réside dans la relation entre les personnages d'Arthur (Jason Momoa) et d'Orm (Patrick Wilson), alors que le premier film était centré sur la romance entre Arthur et Mera. Ainsi, ce second volet se focalise davantage sur une «bromance» entre les deux hommes:
Ce n'est donc pas ses litiges juridiques qui ont eu raison de la présence d'Amber Heard dans le film, mais bien une décision créative prise dès le début de la production du métrage. James Wan a confirmé que Mera ne sera plus un personnage central de l'intrigue, mais qu'il est sera bel et bien présent.
Rendez-vous au cinéma le 20 décembre pour suivre le deuxième opus des aventures du mec le plus badass de l'océan. Une date proche de Noël qui donne presque envie de croire à un bon film.