Ce n'est pas parce que certains collègues apportent des gâteaux au travail qu'ils vont s'attirer les bonnes grâces de Marie-Adèle. Encore faut-il que les pâtisseries soient comestibles.
Et que personne n'essaie de lui adresser la parole si le chef n'a pas acheté des croissants. C'est simple, quiconque oserait lui dire bonjour se ferait mordre.
Oui, Marie-Adèle mord. Mais elle mord aussi s'il y a des croissants et que le sac de la boulangerie traîne toute la journée sur la table de la cuisine, et que personne ne daigne ramasser les miettes...