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Son cochon «animal de support émotionnel» dérange son village

Son cochon «animal de support émotionnel» dérange son village

Un Américain se bat contre les autorités de sa commune pour faire accepter son cochon de rente comme animal de support émotionnel. L'histoire se finira devant les tribunaux.
24.02.2022, 06:2824.02.2022, 16:43
Margaux Habert
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C'est une affaire insolite, émotionnelle et sanitaire qui agite les quelque 2000 habitants du village de Canajoharie, au bord de la rivière Mohawk, dans l'État de New York. «Ellie ressent quand vous vous sentez mal et vient se blottir contre vous», assure Wyverne Flatt, son propriétaire. Quand on parle en ces termes d'un animal, il s'agit, le plus souvent, d'un chat ou d'un chien. Mais pour l'Américain, la créature qui l'aide à surmonter les épreuves de la vie est un cochon.

Voici Ellie, le cochon de support émotionnel 🐷

Aussi gentil soit le cochon, pour les autorités locales, il s'agit avant tout d'un animal de ferme, que l'homme de 54 ans héberge illégalement. Wyverne Flatt, propriétaire aussi de deux chats et de deux chiens, décrit Ellie comme un animal particulièrement intelligent. «Plus que mes chiens!», assure-t-il. Il promet aussi que son animal est propre.

L'animal est un cochon vietnamien de 50 kilos, qui «n'était pas plus grand qu'une chaussure» lorsque l'Américain l'a adopté en 2018, alors qu'il vivait en Caroline du Sud. C'est lors d'un contrôle pour un permis de construire, en octobre 2019, qu'un agent est tombé par hasard sur le cochon. Wyverne Flatt s'est vu signifier qu'il enfreignait la loi de l'État de New York, qui interdit la détention d'animaux de ferme dans certaines zones.

Ambiance à Canajoharie

Pour l'Américain, le village s'en prend à son cochon. Le maire, lui, ne veut pas faire de commentaires tant que l'affaire judiciaire est en court. Pour une avocate de Canajoharie, Ellie est «un danger potentiel pour la santé publique», expliquant que si chacun ignore ouvertement les code de zonage, «on vivrait dans une société sans loi».

Mais Wyverne Flatt peut tout de même compter sur le soutien de plusieurs de ses voisins, qui ont signé des déclarations sous serment disant qu'ils apprécient le cochon.

C'est comme un chien, sauf que c'est un cochon 🐽

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De son côté, l'avocat de l'Américain rappelle que les municipalités doivent fournir un «aménagement raisonnable» dans le cas d'un animal qualifié de «support émotionnel», lié à un handicap. L'homme de loi assure que son client respecte ce critère, puisqu'Ellie a permis à Wyverne Flatt de réduire son anxiété et d'arrêter sa médication. Le sort du cochon pourrait donc dépendre des lois fédérales, supplantant cette de l'État de New York.

Mais selon l'avocat du village, l'Américain de 54 ans n'a fourni aucune preuve de son handicap. Ce dernier a simplement «acheté en ligne» une carte plastifiée avec une photo d'Ellie qui indique qu'il s'agit d'un animal de support émotionnel.

Le procès, qui devait démarrer en mars, a été repoussé à une date ultérieure. Des débats houleux et émotionnels sont attendus.

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