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Black Panther: Wakanda Forever: notre avis sur le film Marvel

Que vaut «Black Panther: Wakanda Forever» après la mort de l'acteur principal?

Après le décès de Chadwick Boseman, la suite du blockbuster de 2018 est plus sérieuse. Les femmes ont pris le relais et sont sur tous les fronts. Le film vaut-il le détour? Décryptage.
13.11.2022, 11:55
Tobias Sedlmaier / ch media
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Black Panther est mort, vive Black Panther! Il faut presque attendre deux heures pour voir en action l'emblématique costume noir au casque élégant et aux griffes acérées dans le film de super-héros Black Panther: Wakanda Forever. Il n'est cependant plus incarné par Chadwick Boseman. L'acteur principal a succombé à un cancer en 2020, à tout juste 43 ans.

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Image: disney+

T'Challa, qui terrorisait ses adversaires dans le rôle de Black Panther, est mort de maladie dans le film. Le long métrage s'ouvre sur son enterrement. Le logo Marvel rend ensuite hommage à l'acteur, avant que l'on ne parte pour une nouvelle aventure, à nouveau réalisée par Ryan Coogler. Sans Boseman, mais porté par le souvenir douloureux de ce dernier et de son rôle le plus célèbre.

Le vibranium, un minerai miracle

À la fin du premier volet, Black Panther annonçait que son royaume du Wakanda allait s'ouvrir au monde. Ce pays africain indépendant et fictif est loin d'être aussi misérable qu'il le laisse supposer. C'est un Etat métropolitain hautement technologique et modernisé qui doit sa supériorité secrète à un minerai miracle: le vibranium. Six années se sont écoulées, au cours desquelles l'humanité a été exposée à des menaces galactiques.

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Les regards de la communauté internationale se tournent désormais vers le royaume du Wakanda. La nouvelle reine Ramonda (Angela Bassett) n'honore pas les promesses de son fils. Le pays continue de se montrer isolé, refusant de dévoiler son savoir, ses trésors. Devant l'assemblée de l'ONU à Genève, c'est la méfiance la plus totale. «Ce n'est pas le vibranium qui est dangereux, c'est vous», siffle la reine aux députés, avant de présenter des prisonniers qui ont une nouvelle fois tenté de s'introduire au Wakanda pour voler le minerai tant convoité.

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Image: disney+

Mais entre-temps, un autre gisement a été découvert sous les fonds marins de l'Atlantique. Le puissant prince Namor (Tenoch Huerta) entre en scène avec son peuple sous-marin, qui ressemble extérieurement aux Na'vi d'Avatar et qui trouve son origine quelque part entre l'Atlantide et la culture d'Amérique centrale. Namor demande au Wakanda de s'allier avec lui contre le monde, faute de quoi il détruirait la nation africaine.

Au moment de la plus grande crise, les femmes se sont emparées du pouvoir au Wakanda: la princesse Shuri (Letitia Wright), la super étudiante de 19 ans, Riri (Dominique Thorne), Danai Gurira dans le rôle du général Okoye et Nakia, l'ancienne partenaire du roi T'Challa, jouée par Lupita Nyong'o.

Une histoire similaire, mais plus complexe

En 2018, Black Panther a été un phénomène parmi les adaptations de bandes dessinées. Il a bénéficié d'un casting diversifié et a mis l'afrofuturisme sur la carte du mainstream. Avec des recettes mondiales de plus de 1,3 milliard de dollars, il a été le film solo le plus réussi de Marvel, c'est-à-dire sans la troupe de super-héros des Avengers. De plus, il a été le premier film de bande dessinée à recevoir une consécration suprême. Lors de la cérémonie des Oscars 2019, il a été nommé sept fois, notamment dans la catégorie du «Meilleur film».

Black Panther: Wakanda Forever a pris une tonalité plus grave en raison du deuil de Chadwick Boseman. Pas de trace de piques ironiques en continu et peu de montages d'action frénétiques de certaines autres productions Marvel, mais une durée surdimensionnée de 160 minutes. Au fond, la deuxième partie raconte une histoire similaire à la première, mais plus complexe. A nouveau, un dilemme survient: un Etat doit-il ou non franchir une nouvelle étape dans la mondialisation et s'engager dans une coopération internationale?

Killmonger, le méchant de Black Panther, s'était déjà demandé à juste titre si le fait que le Wakanda ne partage pas ses technologies pour le bien du monde était la meilleure idée. Le Wakanda est aussi une monarchie autoritaire et ultra protectionniste qui désigne son chef par des rituels de combat archaïques.

Un commentaire limité sur la situation mondiale

Aucune des deux parties en conflit, ni le Wakanda ni la nation sous-marine de Talokan, n'est un symbole du bien ou du mal absolu. Les implications géopolitiques du film ne se prêtent pas à un commentaire sur la situation mondiale actuelle.

Malgré un équilibre en grande partie réussi entre action et drame, Wakanda Forever donne l'impression d'être un long interlude qui attend sa suite. Il ne fait aucun doute qu'après la scène du générique de fin une suite est à venir et que Black Panther est loin d'être mort. (aargauerzeitung.ch)

La bande-annonce:

Vidéo: watson
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