Lundi soir, sur Twitter, les mots de Makala ont résonné avec émotion: «Olympia sold out!», a-t-il écrit pour signaler l'épuisement des billets de son prochain concert, à l'Olympia. Si la nouvelle a réjoui les fans étant parvenus à s'offrir leur ticket à temps, elle a également été applaudie par d'autres qui ne se rendront pas forcément à l'événement. Car comme l'indique Tataki, par cette annonce, le Genevois devient le premier rappeur suisse de l'histoire à remplir la mythique salle parisienne.
Makala a tenu à remercier ses fans à travers une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. Il s'y met en scène échangeant au téléphone avec son ami de longue date l'artiste Varnish La Piscine. Le jeune homme poursuit finalement en trinquant avec un autre de ses proches, avant de s'adresser à la caméra et de dédier ce succès à son public:
OLYMPIA SOLD OUT ! ❤️🔥🏆🗻🇨🇭
— MADARA (@Makalapiscine) May 22, 2023
Merci à tous à samedi! pic.twitter.com/i1hiico9X1
Le parcours est sacrément beau. Jordy Makala, de sa réelle identité, débute sa carrière en 2012 au sein du label Colors Records, à Genève. Membre du collectif Superwak Clique qui a également révélé les performeurs Slimka et Dimeh, le lyriciste d'origine congolaise monte les échelons et se fait entendre outre-frontière. En 2017, il touche les étoiles en signant avec BMG France, filiale de la major internationale Sony. Sa place sur le sol hexagonal est actée.
Six ans plus tard, à 30 ans, Makala remplit donc l'Olympia et ses plus de 4800 places assises et debout confondues. Il s'y rendra samedi 27 mai 2023, dès 20 heures. Si le plus ancien music-hall de Paris apparaît comme un rêve pour le natif des Avanchets, celui-ci s'avèrerait en réalité n'être qu'une étape. Début mai, le blog spécialisé Hypesoul notait en effet que Makala se disait «prêt à venir jouer dans la même cour que les plus grands rappeurs de la dernière décennie. De Booba à Kendrick Lamar.»
Le rap romand, qui ne cesse de gagner en légitimité en Europe, peut remercier Makala, mais pas seulement. D'autres dans le secteur ont dernièrement marqué de leur empreinte la prospérité du genre: