Zahia Dehar était invitée sur le plateau de l'émission «Quelle Epoque!» diffusée ce samedi 30 septembre sur France 2. L'occasion d'évoquer tant son sulfureux passé que ses projets futurs, pour celle qui a réussi à se sculpter une carrière d'influenceuse et de mannequin au-delà des scandales qui ont porté son nom à la Une des tabloïds.
La jeune femme de 31 ans a notamment tenu à revenir sur un épisode très sombre de sa vie personnelle: voici deux ans, Zahia avait lancé un appel à l’aide en live sur Instagram, déclarant «être sous l’emprise d’un pervers narcissique». The Huffington Post rappelle en outre que l’actrice avait «témoigné de viols conjugaux réguliers et banalisés au sein de son couple.»
Dans «Quelle époque!», Zahia raconte à Léa Salamé:
Lorsque la présentatrice lui demande pourquoi elle avait choisi Instagram pour s'exprimer, le mannequin explique avoir été confronté au désespoir, et avoir pensé à mettre fin à ses jours:« j'ai essayé de me suicider, je me suis mutilée».
La trentenaire explique en outre avoir tenté de porter plainte dans un commissariat, mais assure avoir été prévenue que ce serait «votre parole contre la sienne».
Zahia a en outre eu quelques échanges plus légers - piquants, mais teintés d'humour - avec Yann Moix. La conversation portait notamment sur l'âge des femmes dans les relations. Yann Moix est revenu sur ses propos ayant créé la polémique en janvier 2019, lorsqu'il avait expliqué être incapable d'aimer une femme de 50 ans. Le polémiste sur le plateau a déclaré, avec un petit sourire:
«C'est intéressant ce que vous avez dit», a de son côté réagi Zahia avec douceur. «Vous aviez dit tout haut ce que beaucoup d'hommes pensent tout bas. Car pour eux, on (les femmes) a une date d'expiration, il ne faut pas l'oublier».
«Pas tous, Zahia», a relativisé Léa Salamé. «Chez les cons, hein», a renchéri Christophe Dechavanne à l'autre bout de la table. «Ben, des cons, y'en a beaucoup», a riposté la jeune femme du tac au tac, provoquant l'hilarité générale.
Au casting du film L’air de la mer rend libre de Nadir Moknèche, qui sortira en salles le 4 octobre, Zahia a expliqué avoir dû travailler très dur pour sortir de la case dans laquelle elle «avait été rangée par la société». «J'ai dû commencer ma vie d'adulte avec la pire étiquette», explique la trentenaire, qui ajoute: