Après le succès de Selling Sunset qui se déroulait à Los Angeles, voici Selling The OC qui se déroule à Orange County ou plus précisément à Newport Beach, la chic ville balnéaire californienne où Seth Cohen et Marissa Cooper ont grandi (les vrais savent).
Pour les fans de Selling Sunset, le temps s'est arrêté quand ils ont appris que Christine Quinn, la reine des garces, ne reviendrait pas dans la prochaine saison. Netflix, plateforme qui produit cette télé-réalité, semble avoir pris conscience du vide qui a été laissé et a trouvé un moyen de nous donner un su-sucre en lançant le 24 août Selling The OC.
Un nouveau lieu et surtout, une toute nouvelle équipe d'agents immobiliers de luxe prêts à mordre l'épaule de leur collègue pour réussir. Il faut dire qu'avec des commissions à 3 millions de dollars (environ 2,9 millions de francs), perso, c'est carrément le bras du collègue que j'arracherais.
Au cours de ces huit épisodes d'un peu plus de 30 minutes chacun, on découvre de nouveaux agents immobiliers avec cette fois-ci, des femmes et des hommes. Une nouveauté qui apporte peu. Ils sont éclipsés par les dramas entre nanas. Même Gio, l'agent arrogant qu'on pense adorer détester dès le premier épisode, s'avère être plus sympathique que prévu.
Quand on a adoré Selling Sunset, on ne peut pas s'empêcher de comparer les deux séries. D'abord, il y a Alex Hall qui apparaît dès les premières secondes du show. On se dit qu'elle sera la Chrishell Stause d'OC. Or, elle s'avère être aussi médisante qu'une Christine Quinn, avec le front moins figé. Elle est assez détestable, malheureusement, elle n'organise pas de portes ouvertes Burgers & Botox.
Il y a également celles que j'appelle Javotte et Anastasie: Alexandra Rose et Alexandra Jarvis. L'une d'elles (ne me demandez pas laquelle) est surnommée la sommelière de l'eau minérale par Gio. Elle semble en contrôle permanent de son image et fait penser à Emma Hernan.
Et puis, il y a Kayla Cardona chez qui on retrouve du Vanessa Villela: leur point commun? Leur capacité à ne rien vendre.
Dans Selling The OC, il y a plus de dramas que de maisons. Mais les agents ont l'air de moins péter dans la soie. Ça manque de Lamborghini jaune et d'ensembles Balenciaga.
Et puis entre les filles de l'agence, c'est un peu le concours de celle qui a eu l'enfance la plus misérable. L'une a été adoptée parce que ses parents biologiques étaient des drogués, l'autre s'est fait virer de chez ses parents parce qu'elle était enceinte, une troisième a grandi dans un quartier défavorisé et chacune explique en pleurant qu'elle ne veut pas se victimiser.
Dans l'ensemble, c'est divertissant, ça se laisse regarder, mais quand on atteint des sommets comme avec Selling Sunset, c'est difficile de faire mieux. Les attentes sont trop grandes. Pour l'heure, la plateforme de streaming ne s'est pas exprimée sur une potentielle saison 2.