Image: youtube shamook
Il ne travaille ni dans le cinéma, ni dans les effets spéciaux, mais sa version est de meilleure qualité que celle proposée dans le dernier épisode du Mandalorian. Du coup, Lucasfilm l’a recruté.
29.07.2021, 19:4630.07.2021, 14:37
Connu sous le blaze de Shamook, un youtubeur fait actuellement le buzz grâce à un deepfake de Luke Skywalker. Dans une vidéo, il propose sa version du jedi rajeuni dans The Mandalorian, série dérivée de l’univers Star Wars. Elle compte plus de 18 millions de vues. Les internautes ont jugé son deepfake largement mieux maîtrisé que l’original, même si pour les amateurs que nous sommes, la différence est minime.
Ça n'a pas échappé à la société d'effets spéciaux de Lucasfilm, Industrial Light and Magic, qui s’est empressée d’embaucher le youtubeur. Un peu comme quand un hackeur se fait embaucher par Google.
Shamook a lui-même annoncé la nouvelle à ses 95 000 abonnés sur YouTube. C'est un pro du deepfake, cette technologie qui permet de reproduire virtuellement les visages de personnes sur le corps d'autres personnes. Il a déjà remplacé l’acteur Christian Bale par Robert Pattinson dans le rôle de Batman, dans le film de Christopher Nolan. Allez faire un tour sur sa chaîne, c'est fascinant.
Les deepfakes parfois, c'est mal👇
Ça, ça n'a rien à voir, mais ça fait plaisir😋
Luca Guadagnino, le réalisateur de Call Me by Your Name, met en scène l'actrice Zendaya dans un triangle amoureux qui prend place sur un court de tennis.
La dernière fois que nous avons vu un film sur le tennis, c'était avec Le portrait de Richard Williams en 2021. Un biopic sur le père des championnes Venus et Serena qui narrait au passage l’ascension d'athlètes afro-américaines dans un sport majoritairement blanc. Ce rôle avait permis à Will Smith de décrocher l’Oscar du meilleur acteur (et de frapper la mâchoire de Chris Rock avec une gifle à jamais mémorable). Pourtant, c'est plutôt du côté de Match Point (2005) de Woody Allen et son thriller sulfureux sur fond de jeu balle qu'il va falloir se tourner, car Challengers est autant un film sur le tennis qu'un film sur la cupidité, le désir, l'arrogance et la manipulation.
