UBS a signé une performance mitigée au deuxième trimestre, dans un contexte de turbulences sur les marchés et de craintes de récession. Le bénéfice net s'est inscrit à 2,1 milliards de dollars, en progression de 5,6% sur un an et supérieur aux attentes.
Entre avril et fin juin, les recettes ont reculé de 0,7% à 8,9 milliards de dollars, selon le communiqué du numéro un bancaire helvétique mardi. Les charges d'exploitation du groupe ont baissé de 1,4% à 6,2 milliards de dollars.
«Le deuxième trimestre a été l'une des périodes les plus difficiles pour les investisseurs ces dix dernières années», a souligné le directeur général Ralph Hamers, cité dans le communiqué, pointant l'inflation, la guerre en Ukraine ou encore les confinements en Chine.
Dans la gestion de fortune, son coeur de métier, le bénéfice avant impôts a décru de 11% à 1,1 milliard, en raison de revenus moindres et d'une hausse des dépenses opérationnelles. Il s'est envolé de 276% dans la division de gestion d'actifs, à 959 millions, grâce à la cession de la co-entreprise avec Mitsubishi.
La banque d'affaires a vu cet indicateur plonger de près de 40% à 410 millions, en raison d'une baisse des revenus partiellement compensée par des dépenses d'exploitation réduites. (ats/asi)